
Pendant des décennies, la motricité automobile n’était pas au cœur des priorités des acheteurs. Dans les années 70, la majorité des véhicules étaient à propulsion et les gens faisaient ce qu’ils pouvaient pour améliorer l’adhérence de leur modèle, avec la pose de pneus d’hiver et le dépôt de sacs de sable dans la valise.
-
La majorité des véhicules sur le marché offre une forme de rouage intégral
-
Les systèmes 4×4 sont conçus pour une utilisation plus extrême
-
Les systèmes électriques sont plus récents sur le marché
Puis sont tranquillement arrivés les modèles à traction, qui sont venus offrir une meilleure adhérence et faire réaliser qu’il y avait autre chose. Depuis 20 ans, ce sont les systèmes à quatre roues motrices qui s’imposent, et une majorité croissante d’acheteurs en fait une priorité à l’achat de leur nouveau véhicule.
Quant aux types de systèmes, il faut comprendre qu’ils ne fonctionnent pas tous de la même manière. Dans un premier dossier, nous nous sommes intéressés aux rouages intégraux de type réactif et permanent. Aujourd’hui, on s’arrête aux bons vieux 4×4, ainsi qu’à la plus récente avancée en la matière, soit les systèmes électriques.

4×4
Lorsqu’un modèle offrait la motricité aux quatre roues jadis, on parlait d’un 4×4. C’était généralement une camionnette ou un véritable véhicule utilitaire sport, comme un Toyota Land Rover, un Chevrolet Blazer K5 ou un Toyota Land Cruiser.
Ce type de rouage est toujours utilisé aujourd’hui, toujours avec les camionnettes et les VRAIS utilitaires, ceux vraiment capables de s’aventurer loin des sentiers banalisés. Ces systèmes restent fondamentalement mécaniques, mais l’électronique y joue désormais un rôle important dans leur fonctionnement.
En gros, avec ce type de rouage, le moteur envoie sa puissance à une boîte de transfert, un dispositif qui s’occupe de répartir le couple entre les essieux avant et arrière. De l’intérieur du véhicule, le conducteur peut sélectionner différents modes, soit la conduite à deux roues motrices régulières (2H), à quatre roues motrices régulières (4H) ou à quatre roues motrices à l’intérieur d’une gamme basse (4L). Le rôle de cette dernière est de multiplier le couple moteur, ce qui a pour effet de réduire la vitesse afin de maximiser la traction sur des surfaces difficiles ou escarpées.
La techno en 500 mots : comprendre les différents systèmes à quatre roues motrices (1re partie)
Le rouage 4×4 est de conception plus solide et robuste. Il est capable d’en prendre. Il s’accompagne d’autres technologies qui aident à décupler les capacités du modèle qui en hérite, comme des différentiels qui peuvent être verrouillés, une barre stabilisatrice avant qui peut être déconnectée, etc.
Ces systèmes ajoutent du poids et peuvent entraîner une consommation plus élevée, surtout en conduite urbaine. Leur entretien reste plus complexe, mais leur durabilité compense souvent cet aspect.
Le rouage intégral électrique
Complètement à l’opposé, on retrouve avec les véhicules électrifiés de plus en plus de systèmes électriques. Ici, on élimine l’arbre de transmission qui, sur un modèle à traction, devait auparavant relier les roues arrière, pour simplement installer un moteur électrique sur l’essieu que l’on veut animer.

Ce type d’approche présente plusieurs avantages. D’abord, un entretien réduit et une mécanique simplifiée, sans arbre de transmission. Mais, surtout, une réactivité instantanée qu’aucun système mécanique ne peut véritablement égaler, même les rouages permanents les plus sophistiqués.
L’inconvénient de ces systèmes, c’est qu’ils sont généralement moins robustes.
Et c’est peut-être la beauté de la chose. Chaque véhicule sur le marché n’a pas la même vocation. On n’a pas les mêmes attentes envers un Jeep Wrangler et une Hyundai Ioniq 6.
À chacun son système.









