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Les modèles hybrides rechargeables déjà en place pourraient poursuivre leur parcours pendant quelques saisons encore.
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Le passage à l’électrique n’est pas encore fait en Amérique du Nord.
Depuis quelques mois, les annonces se multiplient sur le retour de la technologie hybride et hybride rechargeable. Alors que plusieurs experts croyaient que dès 2030, certaines divisions automobiles passeraient déjà à un alignement 100 % électrique, le discours a quelque peu changé depuis quelque temps.
En effet, le « retour en arrière » annoncé par des géants comme General Motors, Ford ou même Volkswagen démontre que l’adoption de la voiture électrique n’est pas aussi rapide qu’anticipée. Même un joueur comme Volvo qui est déjà avancé dans sa métamorphose vers l’électrique pourrait changer son fusil d’épaule.
En effet, selon Automotive News, certaines concessions au sud de notre frontière s’attendent à vendre des véhicules équipés de motorisations thermiques hybrides et hybrides rechargeables au-delà de l’année 2030. Rappelons que cette date a été fixée par la haute direction de la marque pour cesser la vente de véhicules carburant à l’essence.
Depuis le début de 2024, l’approvisionnement en modèles hybrides rechargeables a augmenté aux États-Unis alors que celui des modèles pleinement électriques a diminué passablement.
Le chef de la direction de Volvo, Jim Rowan a réitéré son appui à la technologie électrique, ajoutant même que la technologie était supérieure à celle des motorisations à explosion. Toutefois, le principal intéressé a avoué que certains marchés autour du globe auraient besoin de plus de temps pour passer à un modèle entièrement dévoué à l’électrique.
Au moins, le constructeur peut se consoler en bonifiant son offre de véhicules hybrides rechargeables, en attendant que l’option alimentée par les électrons ne devienne plus populaire.
On verra bien dans les prochains mois si Volvo trouve un moyen d’étirer la sauce avec ses modèles hybrides rechargeables du moment. Les XC60 et XC90 commencent déjà à montrer des signes d’âge avancé, mais leur maintien au sein de la gamme du constructeur – dans certains marchés du moins – pourrait sauver la mise à court terme.
Et comme l’Amérique du Nord a ralenti ses ardeurs dans le dossier électrique, il est permis de croire que Volvo ira de l’avant avec ce maintien de la technologie mi-essence mi-électricité.
