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Onze plaintes ont été comptabilisées jusqu’ici.
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La NHTSA enquête aussi sur le Hyundai Ioniq 5.
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Est-ce que le Genesis GV60 sera le prochain véhicule miné par ces troubles de perte de puissance?
Le multisegment EV6 du constructeur Kia fait actuellement l’objet d’une enquête de l’organisme américain NHTSA (pour National Highway Traffic Safety Administration) à la suite de rapports faisant état d’une perte de puissance du groupe motopropulseur.
Le bureau d’enquête des défauts de fabrication du NHTSA a d’ailleurs indiqué qu’il avait reçu 11 plaintes jusqu’ici du côté américain bien entendu. Ce trouble mécanique rappelle que le cousin de l’EV6, le Hyundai Ioniq 5 pour ne pas le nommer, est également visé par une enquête similaire.

Rappelons que les véhicules sont basés sur la même plateforme commune, également connue sous l’appellation E-GMP (pour Electric Global Modular Platform), et que les deux modèles utilisent les mêmes composantes mécaniques. En fait, il est permis de se poser des questions sur l’autre multisegment exclusivement électrique du groupe coréen, le Genesis GV60.
Le trouble qui est à l’origine de cette enquête de la NHTSA fait état d’un bruit d’éclatement suivi d’un avertissement sur l’écran de la planche de bord et d’une perte de puissance ou même de l’arrêt complet du véhicule. L’agence américaine a déjà conclu qu’il y avait une corrélation entre la perte de puissance et la défaillance de l’unité de contrôle de charge intégrée qui s’occupe d’alimenter les batteries.

Au moment d’écrire ces lignes, pas moins de 20 000 Kia EV6 étaient concernés par cette enquête qui pourrait également se transformer en campagne de rappel si les autorités de la NHTSA jugent que c’est nécessaire.
L’ennui avec ce type de trouble, c’est que l’unité défectueuse, aussi appelés ICCU, semble être difficile à trouver, ce qui force les concessionnaires à garder les véhicules immobiles pendant que les pièces sont acheminées.

Du côté de Hyundai qui est également aux prises avec le même genre de trouble avec son utilitaire Ioniq 5, le constructeur coopère avec la NHTSA et s’engage à remplacer les unités ICCU s’il juge que la réparation de la composante est nécessaire.