Essai routier Mini John Cooper Works 2015, John est toujours aussi amusant

La commande était assez simple : On veut la plus puissante et la plus amusante MINI de production de l’histoire. Déjà au sommet de la définition de l’agrément de conduite avec la Cooper, on donna un coup de fil à celui qui a l’habitude de mettre le party dans la place, l’ami John.

Mini Cooper John Cooper Works 2015
Mini Cooper John Cooper Works 2015

 

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Alors même que la troisième génération de la Cooper de l’ère moderne arrive pour 2015, il sera vite sur ses patins puisque la version John Cooper Works se pointe à la jonction des années modèles 2015 et 2016. On découvre maintenant dans les rues de l’Université Yale et sur piste un nouveau jouet de la gamme, le MINI John Cooper Works 2015.

Toujours distinctive
Un modèle de performance doit être reconnaissable. Lors que l’on est à l’adresse de MINI où il n’existe pas moins de dix millions de possibilités de configuration. On se doute bien que la JCW se gâte en accessoires et en présentation.

On identifie d’emblée le style de la version Cooper 2015. On va juste un peu plus loin dans tout ce qui touche la dynamisation. À l’avant, on refait le bouclier pour permettre l’introduction d’une véritable prise d’air à gauche, celle de droit est là, mais purement décorative. On revient avec une partie centrale protubérante qui met la table à la sportivité. Selon nos options, on arrive aussi avec une écope au capot qui peut être de couleur agencée ou encore avec un fini en fibre de carbone. Il faut toutefois savoir que cette composante est fausse et ne mène à rien!

Au profil, on intègre des jupes aux bas de porte et un petit appendice aux arches de roue pour favoriser l’aérodynamisme. Une collection de jantes aux designs exclusifs à JCW s’invite à la fête. On va de 17 à 18 pouces avec des finis gris, noir et à deux tons.

Pour ce qui est de la poupe, au premier coup d’œil on note un bel aileron sur le hayon qui permet un meilleur écoulement aérien et qui donne des lettres de sportivité supplémentaires à la voiture. On affirme qu’il réduit de 30 % la pression négative au train arrière. On récupère le principe avant avec des ouvertures au parechoc. Comme toujours pour la JCW, on reconduit une paire de sorties d’échappement central à embout chromé dans une structure à l’apparence agressive.

Évidemment, histoire de faire grimper la facture en flèche, on peut personnaliser sa Cooper avec une vaste sélection d’accessoires avec les couleurs, des appliques de type course et différentes textures dont la fibre de carbone, un peu partout sur la carrosserie.

Tout est dans les bons détails

Chez John Cooper Works, le dynamisme passe aussi par la décoration intérieure, on veut que le pilote se sente spécial et c’est ce que l’on parvient à faire. Dès l’ouverture de la porte, on note la présence de siège sport avec un appui-tête fixe à même la structure. Les supports sont mis de l’avant pour nous fusionner avec l’assise. Il faut vraiment être un maigrichon pour ne pas être tenu en place dans ce bolide. On offre une vaste sélection de finition, mais je pense que l’option du faux suède est celle à retenir en raison de ses propriétés d’adhérence et esthétique. On habille le tour du grand cadran central avec des décalques à damier qui font une référence directe à la course automobile. On peut y aller de simplicité avec le noir intégral partout, mais quant à être chez Mini, aussi bien s’amuser un peu avec les innombrables possibilités de configuration et de textures que l’on peut choisir moyennant quelques $$$.

En matière d’ergonomie, la Cooper fait un pas de géant. On retire enfin l’indicateur de vitesse du centre pour le mettre à un emplacement plus logique devant nous. Il adopte un style et une taille proches de la moto et il se montre facile à lire. On introduit un HUD (affichage à tête haute) qui nous fournit plusieurs informations sur notre conduite, dont la révolution du moteur, la vitesse et entre autres les directions de la navigation. On se cherche encore un peu aux premiers instants, mais à l’usage on s’y plait, c’est différent et c’est ce que l’on veut quand on achète une Mini.

En matière d’espace, le changement de génération est bénéfique. À l’avant, c’est plus large et à l’arrière, nous ne sommes plus obligés de nous faire amputer les jambes pour y prendre place! La question de l’accès et de la sortie est toujours difficile, mais conséquente à la configuration. D’ailleurs, Mini n’est pas en mesure de confirmer que la version 5 portes jouira de la magie de JCW. Pour le coffre, on passe à 211 litres contre 160 précédemment, c’est un gain majeur. Avec le dossier divisible 60/40, on peut se rendre jusqu’à 1 076 litres.

La plus puissante à ce jour

Étonnamment, ce qui détermina que la JCW passerait à la vitesse supérieure c’est la taille des freins d’origine Brembo. On se dit qu’avec plus de capacité de freinage, on pourrait pousser la note quant à la force de la mécanique. C’est exactement ce que l’ami John a fait en intégrant le plus véloce moteur de l’histoire de Mini sous le capot. On arrive avec un nouveau L4 de 2.0 « Twin Turbo » de 228 chevaux et un couple de 236 lb-pi. On obtient ainsi un 0-100 km avec la superbe boite manuelle à six rapports de la 5.9 secondes. Ce n’est pas mal du tout! Pour ceux qui veulent être plus tranquilles, il y a aussi une automatique qui fait un excellent travail avec ses six embranchements.

Outre le fait que le moulin soit plus dynamique, on multiplie les interventions sur les autres composantes. Les suspensions sont plus fermes tout comme la précision de la direction. Selon les trois modes : Normal, Vert et Sport, on peut transformer l’attitude générale de la JCW.
Le plus « l’fun » est Sport qui met en avant-plan les capacités de la voiture. Tout se retrouve plus agressif et beaucoup plus vivant.
Du plaisir en format compact

L’agrément de conduite est déjà impressionnant dans la Cooper 2015 alors imaginez ce que cela peut être dans la JCW. Elle est faite pour ça et le rend à merveille. Les modes Vert et Normal aseptisent le tout, mais Sport révèle la petite bête. Les accélérations se montrent très vives avec une sonorité enivrante. À fond la caisse, il y a un effet de couple non négligeable qui tord la direction et qui altère un peu le plaisir, mais rien qui ne soit pas conséquent avec sa configuration. Pour les oreilles, JCW propose un système d’échappement plus permissif qui « pétarade » dès que l’on rétrograde ou que l’on pousse la note à la prise de vitesse.

Sur les routes sinueuses de New Haven et une piste privée, j’ai eu le très grand bonheur de mettre le dynamisme à l’essai. La voiture se montre imperturbable en virage, l’assiette demeure fixe. Clairement, avec la JCW, Mini définie du plaisir d’être au volant.

Conclusion

Il est tout simplement impossible de ne pas aimer cette voiture. Ses performances et l’amélioration notable de sa qualité la rendent encore plus désirable. Si l’on reste calme avec les options, elle est moins chère que le modèle qu’elle remplace. Elle débute maintenant avec un prix de base de 33 240 $, ce qui est somme tout décent pour le rendement de la bagnole. Toutefois, comme c’est généralement le cas, le jeu des accessoires est couteux et peu faire grimper la facture au nirvana. Ma version d’essai était à près de 46 000 $…outch.

Fiche technique :

Modèle : Mini Copper John Cooper Works 2015

Prix du modèle à l’essai : 45 985 $

À partir de : 33 240 $ (2016)

Motorisation : L4 2.0 litres Biturbo de 228 chevaux de 5 200 à 6 000 tr/min, 236 lb-pi de 1 250 à 4 800 tr/min

Transmission : Manuelle à six rapports/Automatique à six rapports

Capacité de chargement : 211/1 076 litres

Consommation (Route/Ville/Observée) : N/D

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