Le Blazer électrique de Chevrolet impressionne par son design, son confort et ses performances, mais il est imparfait.
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Le Blazer EV RS 2024 offre un équilibre entre un design élégant et des performances pratiques pour les routes canadiennes.
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Les caractéristiques excentriques et les incohérences de l’emballage éclipsent parfois sa facilité d’utilisation.
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Malgré ces petits inconvénients, son intérieur spacieux et technologique en fait un choix concurrentiel pour les véhicules électriques.
J’ai vu le nouveau Chevrolet Blazer EV RS 2024 partout ces derniers temps, et je n’exagère pas. Depuis son arrivée plus tôt cette année, les rues de la région métropolitaine de Montréal en sont pratiquement envahies, devançant ou égalant même la concurrence bien établie en matière de véhicules électriques. Avec une telle popularité, j’avais hâte de découvrir si l’attention portée était à la hauteur de l’expérience.
Une montée en gamme stylisée
Tout d’abord, le Blazer EV n’est pas seulement une version électrifiée du Blazer à essence, c’est une véritable cure de jouvence. Le Blazer à essence a toujours été, disons, utilitaire dans son design. Mais la version EV ? C’est une bête totalement différente, avec des lignes épurées, un traitement distinctif de l’avant et une présence indéniable sur la route, en particulier dans cette version RS avec sa peinture rouge radieuse et ses accents noirs sportifs.
Avec une longueur d’un peu moins de 4,9 mètres, c’est une taille de boucles d’or — ni trop grande, ni trop petite. Elle est substantielle sans être encombrante, parfaite pour la conduite urbaine et suburbaine. La finition RS lui confère de la personnalité, et les jantes de 21 pouces en option ainsi que la barre lumineuse à DEL rehaussent son attrait. Elle est moderne et tranchante sans être trop futuriste, ce qui est idéal pour les VE.
Confort intérieur : Une technologie d’avant-garde avec quelques ratés
À l’intérieur, le Blazer EV RS se présente comme un centre technologique moderne. L’écran numérique de 11 pouces du conducteur et l’énorme écran d’infodivertissement de 17,7 pouces dominent le tableau de bord. L’intégration de Google est transparente et l’interface est conviviale. Cependant, j’ai trouvé l’emplacement de l’écran gênant — il est tellement en avant que l’utiliser en conduisant me semblait littéralement exagéré.
Les matériaux, en particulier la sellerie Evotex, sont de qualité supérieure et l’habitacle est spacieux, avec une excellente visibilité à l’avant. Les sièges arrière sont suffisamment spacieux pour accueillir des adultes, et l’espace de chargement de 722 litres derrière les sièges arrière permet de transporter sans problème les week-ends habituels. GM a toutefois pris des décisions qui laissent perplexe : seule la vitre du conducteur est dotée d’une fonction de montée/descente automatique, ce qui semble désuet pour un VUS de 65 000 $. De petits détails comme celui-ci m’ont laissé perplexe.
Doux et fiable, avec un punch silencieux
Dans cette version à traction intégrale, le Blazer EV RS est équipé de deux moteurs électriques qui développent 288 chevaux et 333 lb-pi de couple. L’accélération est douce et, bien qu’elle ne vous cloue pas sur votre siège comme certains véhicules électriques, elle est suffisamment vive pour répondre à tous les besoins quotidiens. Son couple instantané rend la conduite en ville agréable, bien qu’il soit moins agressif que les VE axés sur la performance comme la Tesla Model Y ou la Mustang Mach-E.
L’autonomie est respectable : 449 km pour la version à traction intégrale, et 521 km pour la variante à moteur unique. Les capacités de recharge sont correctes, avec une puissance de 150 kW sur ce modèle, mais il faut passer à la version SS pour une recharge plus rapide de 190 kW.
La conduite elle-même est bien équilibrée. La suspension penche du côté sportif, mais reste confortable, même sur les routes moins que parfaites de Montréal. Un inconvénient ? Le bruit de piéton à basse vitesse émis par les moteurs est intrusif dans l’habitacle, et il n’y a aucun moyen de l’éteindre. La sécurité avant tout, bien sûr, mais il n’était pas nécessaire que tous les passagers l’entendent constamment.
Caractéristiques : Certaines sont pratiques, d’autres laissent perplexe
Chevrolet a truffé le Blazer EV RS d’équipements, mais tous ne sont pas à la hauteur. Le hayon à commande de proximité refusait parfois de coopérer, tandis que les boutons chromés des poignées de porte semblaient dépassés par rapport aux systèmes d’entrée intelligents et transparents disponibles ailleurs. Ces bizarreries ne gâchent pas l’expérience, mais elles sont incohérentes dans un véhicule par ailleurs truffé de technologies.
En revanche, j’ai adoré le levier de vitesses monté sur la colonne. Il s’agit d’un retour aux designs classiques qui fonctionne à merveille dans un véhicule électrique moderne, libérant de l’espace pour le rangement. En parlant de rangement, la console centrale et les pochettes de portières offrent beaucoup d’espace pour tous les objets de la vie quotidienne — mais attention, il est facile d’égarer les petits objets dans le profond bac central.
Un véhicule électrique prometteur, mais imparfait
Le Chevrolet Blazer EV RS 2024 est un concurrent de taille sur le marché croissant des véhicules électriques. Il offre une belle allure, un intérieur spacieux et des performances respectables. Il est pratique et élégant, avec suffisamment de technologie et d’autonomie pour satisfaire la plupart des acheteurs.
Cependant, elle n’est pas exempte de défauts. Certaines décisions en matière d’emballage et certains équipements gadgets donnent l’impression d’avoir été inclus juste pour être différents plutôt que d’améliorer réellement l’expérience de conduite. Cela dit, ces petites frustrations n’éclipsent pas le fait que le Blazer EV est un VUS électrique bien équilibré et très performant.
