Vous avez toujours rêvé de vous balader au volant d’une voiture affichant l’emblème BMW? La Série 2 est le moyen le plus abordable de concrétiser votre rêve, et dans l’ensemble vous aurez droit à une expérience authentiquement BMW malgré le prix relativement abordable de la petite allemande à deux portes.
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Évidemment, la finition n’est pas à la hauteur d’une Série 7, mais je dois avouer avoir vu très peu de différences entre l’habitacle de la Série 2 et celui de la Série 3 ou 4, mis à part l’espace intérieur, évidemment. Car si la Série 2 est plus imposante que la Série 1 qu’elle a en quelque sorte remplacée, elle demeure l’option la plus compacte au sein de la gamme BMW.
Il faut donc s’attendre à un habitacle où les places avant conviennent amplement à des adultes, même ceux dépassant les six pieds, mais où les places arrière ne peuvent être réservées qu’à des enfants, et de jeunes enfants à part de ça. En fait, c’est le dégagement pour la tête à l’arrière qui manque cruellement alors que l’espace pour les jambes est suffisant pour dépanner. Dans le coffre, l’espace est un peu plus grand que ce qui est offert dans une Audi A3, par exemple, et les 390 litres d’espace de chargement permettent d’utiliser la Série 2 pour prendre quelques jours de vacances.
Le tableau de bord de la Série 2 affiche un style qui rappelle immédiatement que nous sommes au volant d’une BMW. Cela veut dire que c’est particulièrement austère et pas très joyeux, mais qu’inversement, la qualité des matériaux et de la finition est sans reproches, et pour ceux et celles qui ne veulent pas de fla-fla (un groupe dont je fais partie), l’habitacle est une belle réussite.
Cela étant dit, préparez-vous à passer beaucoup de temps à vous acclimater au système iDrive de BMW. Il est offert de série dans la Série 2, tout comme la molette centrale qui permet de naviguer le système d’infodivertissement bien connu de BMW. Il y a énormément de menus, et il faut souvent quitter la route des yeux afin de savoir où nous en sommes rendus dans l’interface. Bref, ce n’est pas le plus conviviale, mais comme tout système du genre, l’on finit par s’habituer après quelques semaines.
Puissance de série
La BMW Série 2 est offerte en deux versions, la 228i et la M235i. J’ai eu l’occasion d’évaluer la première version entrée de gamme propulsée par un moteur quatre-cylindres biturbo développant 241 chevaux et 258 lb-pi de couple. Alors qu’une boîte de transmission manuelle à 6 rapports est de série, j’ai plutôt eu droit à une boîte automatique à 8 rapports particulièrement rapide et efficace. Des palettes de changement de vitesse intégrées au volant permettent de contrôler les rapports, mais même lorsqu’on laisse la transmission faire son travail, les performances sont au rendez-vous. Selon BMW, il faut compter 5,7 secondes pour attendre 100 km/h, un chiffre qui parait réaliste derrière le volant.
Dès que l’on appuie sur la pédale droite, la 228i bondit vers l’avant avec conviction. J’ai eu droit également à quelques accélérations en tant que passager dans une BMW M235i, évidemment plus puissante avec ses 322 chevaux, mais je ne peux que penser que la puissance de la 228i est amplement suffisante pour les besoins de la majorité des consommateurs. Surtout qu’il y a une différence importante entre le prix des deux versions (9 000$).
Mon modèle d’essai envoyait la puissance du moteur aux roues arrière ce qui rendait l’expérience de conduite beaucoup plus vivante, mais pour affronter les réalités du climat canadien, j’opterais pour la version XDrive à traction intégrale qui ajoute 3 750$ aux 36 000 $ exigés pour la 228i.
Sur la route, la BMW 228i affiche une tenue de route impressionnante et une direction très vive. Elle peut cependant se montrer brusque sur une route dégradée, et le silence à l’intérieur n’est pas particulièrement impressionnant. Si l’on veut surtout une voiture confortable dans ce créneau, la Mercedes-Benz CLA ou l’A3 fera mieux. Par contre, d’un point de vue dynamique, la Série 2 devance ses deux rivales allemandes. Il y a quatre modes de conduite qui permettent d’ajuster le comportement de la petite BMW, dont un mode ECO qui en fait une voiture capable de surprendre avec son économie de carburant.
Effectivement, après une semaine au volant, nous avons obtenu une moyenne de 8,9 litres aux 100 kilomètres.
Conclusion
La BMW 228i plaira à ceux et celles qui n’ont pas besoin d’utiliser les places arrière sur une base quotidienne, qui désirent une voiture avant tout sportive et rapide qui est également économique à la pompe, et qui n’ont pas besoin de se faire dorloter. Les sièges avant sont confortables, oui, mais le comportement est plutôt axé sur le dynamisme et moins sur le confort. Bref, la Série 2 est une vraie BMW, malgré son prix de départ sous les 40 000$.
Images BMW 228i