
De jeudi à lundi, EcoloAuto était au volant de la BMW 330i xDrive 2025. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a pu être dignement mise à l’essai dans un contexte hivernal, puisque nous avons affronté deux tempêtes avec cette berline allemande de luxe au Québec.
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La BMW 330i xDrive 2025 est une berline compacte de luxe.
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Son capot renferme un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 L.
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La Série 3 2025 est offerte à partir de 61 552 $.

Merci au système xDrive
Autrefois optionnel, le système à quatre roues motrices identifié par l’appellation “xDrive” chez BMW est offert de série avec la berline Série 3. S’il est vrai qu’un tel rouage n’est nécessaire qu’à quelques moments bien précis au cours d’une année, nous étions bien heureux et rassurés de pouvoir compter sur cette caractéristique lors des derniers jours. Malgré tout, la Série 3 conserve son ADN et, dès le premier coin de rue, on sent bel et bien qu’elle a d’abord été conçue comme étant une voiture propulsée. Le plaisir au volant n’est que multiplié.
BMW Vision Driving Experience : un prototype pour mieux tester la gestion
Sur route glacée et enneigée, comme c’était le cas dans la grande région de Montréal dans la dernière semaine, la 330i xDrive s’est très bien débrouillée. Par contre, il ne faut surtout pas oublier de retirer le contrôle de la traction lorsque vous devez, par exemple, sortir d’un stationnement en créneau et franchir un banc de neige. En ne désactivant pas ce système, vous perdrez tout votre momentum lors de la sortie et resterez coincés sur l’amoncellement de neige, qu’il soit petit ou non.
Précisons que la BMW 330i xDrive 2025 conduite ces derniers jours était judicieusement chaussée. En effet, les pneus Pirelli Sottozero dont elle était équipée assuraient un bel équilibre entre la traction, le plaisir et la performance.

Une technologie d’hybridation légère qui gagne à être connue
Soyez rassurés, la BMW 330i xDrive 2025 a bel et bien sa place dans la tribune qu’est EcoloAuto. En effet, cette berline allemande profite d’une forme d’électrification. La 330i est animée par un moteur turbocompressé à quatre cylindres en ligne de 2,0 L. Celui-ci développe une puissance de 255 chevaux et un couple de 295 lb-pi. Il est marié à une transmission automatique à huit rapports.
À cette motorisation thermique est greffée la technologie d’hybridation légère. Sans casse-tête, elle ne nécessite aucune recharge. En plus de procurer un élan supplémentaire, l’hybridation légère permet d’abaisser la cote de consommation de carburant de quelques dixièmes de litre par rapport au précédent modèle. D’après Ressources naturelles Canada, la BMW 330i xDrive 2025 consomme 8,0 L/100 kilomètres en conduite combinée. C’est un rendement plus qu’acceptable. À titre de comparaison, la cote était de 8,6 L/100 kilomètres en conduite combinée pour la précédente version.
En vous amusant à faire danser l’arrière-train de manière sécuritaire dans un environnement contrôlé, la cote de consommation grimpera évidemment.

Une facture qui n’est pas déraisonnable
Quand on prend le temps de réaliser que le prix des véhicules neufs a explosé ces dernières années, on se rend compte que la BMW Série 2025 n’est pas si coûteuse finalement. En effet, la Série 3 est offerte à partir de 61 552 $, soit seulement 436 $ de plus qu’une Hyundai Ioniq 6 Preferred à longue portée. Entre les deux, la question ne se pose même pas. Le niveau de raffinement et de luxe, le degré de prestige, le plaisir au volant et la valeur de revente n’ont aucune commune mesure.
Dans le cas du modèle mis à l’essai, quelques options ont été cochées: l’ensemble Premium (4000 $), l’ensemble M Sport (2000 $) et les jantes foncées de 19 pouces (500 $). En ce qui nous concerne, nous avons particulièrement apprécié la combinaison entre le bleu Artic Race métallisé (900 $) pour la carrosserie et le simili cuir de couleur cognac. Sans être extravagant, l’habillage était chic et distinctif.

Tout s’est bien déroulé, sauf que…
Au volant de la BMW 330i xDrive 2025, nous avons surmonté avec succès les deux tempêtes. Entre vous et nous, on peut même confier avoir ressenti un certain plaisir avec son arrière-train parfois un peu dansant.

En revanche, lorsque l’on étudie un véhicule allemand de luxe, on ne peut jamais s’enlever de l’esprit la fiabilité parfois décevante et le coût de possession plus élevé qu’un véhicule de marque généraliste. Particulièrement lorsqu’il est doté d’une nouvelle technologie qui n’a pas encore fait totalement ses preuves. C’est le cas notamment de tous les systèmes à électrification légère ajoutés au cours des dernières années dans bon nombre de véhicules de luxe, la BMW Série 3 incluse.
Par exemple, alors que nous nous dirigions vers le point de dépôt de la voiture, le témoin lumineux de dysfonctionnement du moteur (check-engine) s’est allumé, sans toutefois affecter le comportement du véhicule à ce moment. S’il est vrai que l’affichage du témoin lumineux de dysfonctionnement du moteur peut parfois être bénin ou encore qu’il disparaisse par lui-même, il pourrait aussi s’agir d’un problème plus important qui nécessite une visite en atelier avec la perte de temps et le coût que cela engendre. Ce sont ces différents scénarios, plus réalistes qu’avec une Toyota Camry, avec lesquels on accepte de composer en achetant un modèle de luxe allemand, que ce soit la BMW Série 3 ou sa compétition chez Audi et Mercedes-Benz.
Dans le cas de la voiture d’essai, le témoin se serait éteint peu de temps après la remise des clés de la voiture d’après les informations fournies par le constructeur.
Elles sont souvent passionnantes et attachantes, les allemandes de luxe, mais elles sont aussi, parfois, capricieuses.
