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La restructuration de Volkswagen ne progresse pas assez rapidement.
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Porsche SE pourrait réduire sa participation financière dans Volkswagen.
La restructuration du groupe Volkswagen ne semble plaire à tous les actionnaires du géant de Wolfsburg. En fait, l’actionnaire principal de Volkswagen, la famille Porsche-Piech, serait de plus en plus préoccupée par le manque de progrès dans ce dossier et aurait même fait pression pour la fermeture de plusieurs usines en sol allemand.
C’est ce qu’a rapporté le Financial Times dans son édition du 18 décembre du moins. Toujours selon la publication Financial Times, la famille, qui contrôle également Porsche SE, et qui détient 31,9 % des parts de Volkswagen, a exprimé son désir de redimensionner l’entreprise afin que celle-ci redevienne profitable sur le long terme.

Avec la dividende du géant allemand qui devrait glisser à 6,75 €, contre 9 € l’an dernier, (selon les estimations de LSEG), Porsche SE doit évaluer sa participation au sein de Volkswagen, notamment parce qu’il s’agit d’une des principales sources de liquidités pour Porsche SE.
Il y a quelques jours à peine, Porsche SE a d’ailleurs indiqué qu’elle pourrait liquider une partie de sa participation dans le plus important constructeur européen, et ce, jusqu’à concurrence de 20 milliards d’euros.
Il faudra surveiller l’évolution de ce dossier dans les prochains jours, surtout compte tenu de cette menace de fermeture d’usine, une décision qui pourrait changer l’hégémonie mondiale dans l’industrie automobile.
Pendant ce temps, au Canada…
Cette incertitude à la chambre des représentants de Volkswagen n’a toutefois empêché le constructeur d’acquérir 9,9 % des parts d’une compagnie canadienne, Patriot Battery Metals, basée dans la région de la Baie James, au Québec.
L’entente entre Volkswagen, PowerCo, la filiale batterie du constructeur, et Patriot Battery Metals, prévoit également un acheminement de 100 000 tonnes de concentré de spodumène, un matériau contenant du lithium, sur une période de dix ans.