La voiture Google prendra finalement le chemin de la voie publique au courant des prochaines semaines, dans les rues environnantes du bureau chef de l’entreprise.
Sans grande surprise, c’est à Silicon Valley, en Californie, que ce drôle de petit engin signé Google sillonnera les routes du quartier Mountain View. Ce véhicule se démarque non pas que par sa forme mais bien par sa capacité à se déplacer en mode 100% autonome.
À l’aide de radar et caméra installés sur des voitures standards, telles que des Toyota ou Lexus, la compagnie Google teste ses technologies et accumule depuis 5 ans plus de 1,5 millions de kilomètres en mode autonome sur des circuits fermés. Maintenant, au tour du prototype de Google, officiellement dévoilé en mai 2014, à circuler sur les routes publiques.
Une vingtaine d’exemplaires ont été produits avec volants et pédales, pour s’assurer qu’un conducteur puisse prendre le contrôle en cas de problème. Il reste encore plusieurs détails à peaufiner avant de dire que cette voiture est prête pour une utilisation générale.
Le fait qu’autant de constructeurs automobiles se lancent dans le créneau des véhicules autonomes aide nécessairement au développement de celles-ci. Cependant, plusieurs experts estiment qu’on ne verra pas ces voitures sur le réseau routier avant au moins 10 ans.
«L’aspect logiciel va être un élément primordial pour assurer la fiabilité des véhicules. Sur ce point, les sociétés de hautes technologies disposent d’une expertise que ne possèdent pas les constructeur automobiles», selon Egil Juliussen, directeur de recherche au sein du cabinet IHS Automotive.
