De plus en plus de véhicules comptent sur des systèmes automatisés semi-autonomes pour rendre la randonnée plus confortable et plus sécuritaire. Mais ces systèmes sont parfois complexes, sophistiqués et, trop souvent, pas aussi efficaces qu’on le souhaiterait. Le freinage automatique, lui, a fait ses preuves et se retrouvera dès 2022 sur la quasi-totalité des voitures de promenade en Amérique du Nord.
Mais qu’est-ce que le freinage automatique? Comme son nom l’indique, c’est un système qui permet à la voiture de freiner par elle-même si le conducteur, distrait ou peu attentif, omet de le faire. La réaction de la voiture permettra alors soit d’empêcher littéralement la collision, soit d’en limiter la puissance et les dégâts.
Comment fonctionne le freinage automatique?
Chaque constructeur a son propre fonctionnement pour ce genre de système mais, à la base, ils sont tous identiques : il s’agit de détecter un objet devant le véhicule, de calculer sa vitesse et notre vitesse d’approche, et de réagir en conséquence.
La façon de détecter les autres objets varie cependant d’un manufacturier à l’autre. Ainsi, dans certains cas, ce sont des lasers qui serviront à détecter la présence d’un objet. Dans d’autres cas, ce seront de simples radars ou encore des images vidéo transmises par une caméra embarquée.
Presque tous les systèmes de freinage automatique sont doublés d’un système de prévention de collision frontale. Ce système, avant de faire intervenir les freins, déclenchent une alerte qui peut être à la fois visuelle (une lumière rouge qui clignote) et sonore (une sonnerie ou un bip de forte intensité). Le freinage n’interviendra que lorsque la voiture ne percevra pas de réaction du conducteur.
Outre l’application des freins, la voiture se préparera aussi pour un impact notamment en resserrant les ceintures de sécurité, et en coupant les gaz le cas échéant. Un tel système pourrait, selon la NHTSA, diminuer de 40% les accidents, essentiellement en zone urbaine.
Merci à Beauport Mazda pour les informations techniques