Vous surfez sur vos sites préférés quand vos yeux s’arrêtent un moment sur une publicité : la voiture de vos rêves, celle dont vous parlez chaque jour, s’affiche à un prix alléchant. Plus qu’alléchant même, quasi irrésistible. Vous n’en croyez pas vos yeux, vous rendez chez votre concessionnaire, et constatez que le prix annoncé n’est pas exactement celui qui s’affiche au bas de votre contrat d’achat.
« C’est tout à fait normal, puisque les concessionnaires doivent absolument ajouter quelques frais qui sont impossibles à éviter », explique le directeur financier de Lallier Ste-Foy.
Depuis quelques années, au Québec, le prix de de vente affiché doit forcément inclure les frais obligatoires, comme le transport et la préparation. Si, en revanche, vous avez aperçu une publicité affichée dans une autre province, sachez que ce montant varie de 1500$ à 2000$ par véhicule et est, malheureusement, impossible à contourner!
Autre détail, si vous optez pour peu de confort en ajoutant l’air climatisé, il vous faudra défrayer les coûts de la taxe d’accise qui sont aussi inclus dans le prix affiché au Québec. La règle est simple : la Loi de la Protection du consommateur oblige les commerçants à afficher tous le frais incontournables dans le prix de vente affiché.
Il existe quand même de petites exceptions. Ainsi, les frais environnementaux pour les pneus neufs, un montant exigé par le gouvernement, peut au choix du concessionnaire être inclus dans le prix de base, ou ajouté au prix affiché.
Il faut aussi additionner les incontournables taxes, évidemment, mais ces dernières seront calculées une fois la totalité du contrat écrit, c’est à dire une fois que l’on saura si vous avez opté pour d’autres options, comme une garantie prolongée, une protection antirouille, ou toutes autres options additionnelles dont le coût n’est pas prévu dans le prix de vente initial.