Toyota intensifie son engagement envers l’électrification et de nouvelles techniques de production, dévoilant des avancées dans la technologie des batteries et adoptant des méthodes de production similaires à la gigcast de Tesla.
-
Toyota présente des avancées des batteries bipolaires au phosphate de fer liquide (LFP), prévues pour une sortie en 2026 ou 2027.
-
Les batteries proposées promettent une autonomie améliorée de 20%, une réduction des coûts de 40% et des capacités de charge rapide.
-
Toyota expérimente avec des chaînes de montage auto-propulsées, éliminant les convoyeurs conventionnels et optimisant les investissements d’usine.
Toyota a récemment ouvert les portes de ses usines aux journalistes, offrant un aperçu de son engagement envers l’électrification de pointe et les techniques de production. Cette initiative fait suite à un événement similaire en juin, visant à confirmer la dévotion de Toyota aux avancées des véhicules électriques.
Organisée à Aichi, près de la ville éponyme de Toyota, la visite a mis en lumière les efforts de l’entreprise dans la production de VÉ. Les ingénieurs de l’usine de Teiho ont sinon détaillé leurs progrès dans les batteries bipolaires LFP. Ces batteries, dont la sortie est prévue entre 2026 et 2027, devraient améliorer l’autonomie de 20%, réduire les coûts de 40% et se charger jusqu’à 80% en moins de 30 minutes.
Cependant, le développement de ces batteries présente des défis. Les ingénieurs ont souligné les complexités de l’application uniforme des électrolytes, essentiels à la construction des anodes et cathodes. Garantir que les batteries restent intactes lors de l’assemblage rapide reste un obstacle à la production à grande échelle.
La visite a également mis en vedette l’usine de Myochi, où l’attention était portée sur une méthode de production inspirée par Tesla – la gigacast. Cette technique simplifie la création du châssis des VÉ en réduisant le nombre de composants nécessaires. Alors que Tesla envisage de fabriquer un châssis de VÉ entier à l’aide de gigacast, Toyota a présenté un prototype à l’échelle 1/10. De ce fait, la vision de l’entreprise est claire : produire des VÉ en masse, à l’instar de ses efforts passés avec les véhicules à essence et hybrides.
Essai routier Toyota Mirai 2022: Une excellente voiture gâchée par une technologie sans espoir?
Le voyage s’est conclu à l’usine de Motomachi, l’installation la plus vaste et la plus ancienne de Toyota. Ici, l’innovation du jour était une chaîne de montage de VÉ auto-propulsée. Avec les VÉ ne posant aucune menace d’émissions nocives à l’intérieur de l’usine, ces véhicules, une fois équipés d’un moteur et de roues, peuvent se déplacer eux-mêmes sur la chaîne de montage, supervisés par des caméras de surveillance. Cette méthode réduit non seulement les coûts initiaux de l’usine, mais améliore également l’adaptabilité de la chaîne de montage.
Sous la direction du PDG Koji Sato, Toyota ne se contente pas d’innover, mais devient également plus transparent sur ses ambitions et efforts dans le paysage automobile en évolution.