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Le C-HR+ pourrait venir en Amérique du Nord.
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Est-ce que le Toyota bZ4X conservera son nom l’an prochain?
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Le Lexuz RZ sera plus sportif en 2026.
Le constructeur Toyota a profité de son passage à Bruxelles en Belgique pour montrer la suite de son chapitre électrique aves des annonces pour les deux multisegments actuels, soit le Toyota bZ4X et le penchant luxueux de ce même véhicule, le Lexus RZ. Les deux modèles ont droit à quelques nouveautés ou ajustements pour le millésime 2026, mais c’est surtout la présentation du – ou la résurrection – du nom C-HR qui retient l’attention dans ce dévoilement en sol européen.
En effet, Toyota a enfin levé le voile sur la version de production du concept bZ Compact SUV dévoilé en 2022, mais pour le modèle d’usine, c’est l’appellation C-HR qui effectue un retour, ou plutôt C-HR+, car avec le « plus », le multisegment urbain passe en mode 100 % électrique. Disponible en deux configurations (roues avant motrices ou rouage intégral), le C-HR+ s’Amène aussi avec deux options de batteries au lithium-ion, celle de base offrant une capacité de 57,7 kWh et une autonomie estimée à 455 km, tandis que la batterie optionnelle d’une capacité de 77 kWh fait grimper l’autonomie à 600 km.
Le nouveau C-HR+, dont la commercialisation européenne est prévue pour plus tard en 2025, n’est pour le moment pas encore prévu pour le marché nord-américain. En revanche, Toyota n’exclut pas la possibilité de le voir apparaître de ce côté-ci de l’Atlantique, la nouvelle variante étant plus volumineuse que le premier du nom qui, rappelons-le, n’a pas connu un retentissant succès chez nous.
Le nouveau C-HR+ est quand même plus mature dans son approche extérieure avec un soupçon de Lexus à l’arrière avec ce « monofeu » aux diodes électroluminescentes. Quant à son habitacle, il n’est pas sans rappeler celui du bZ4X avec ce large écran au centre, cette console centrale musclée et cet autre écran d’information juché à la base du pare-brise. On verra dans les prochaines semaines si Toyota a vraiment l’intention d’élargir son alignement de véhicules électriques en Amérique du Nord. Parions que la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada aura ses effets sur sa potentielle venue.
Et le bZ4X?
Malgré un succès en demi-teinte, le Toyota bZ4X est de retour du côté européen. Le sera-t-il sous cette appellation au Canada en 2026? Peu importe son nom, le multisegment électrique fera encore partie de la stratégie locale. Pour l’année qui vient, le véhicule a tout de même droit à un nouveau bouclier avant, plus sculpté que pour le modèle actuel, tandis que les contours d’ailes peintes en noir demeurent au programme. Sans surprise, le design des jantes est également de nouvelle facture.
À l’intérieur, l’essentiel de la planche de bord est conservé, comme les deux écrans, mais le design du tableau de bord est renouvelé, tout comme celui de la console centrale qui accueille deux pavés de recharge sans fil pour appareil intelligents. En Europe, le bZ4X est offert avec deux batteries, une de 57,7 kWh et une deuxième de 73,1 kWh. Grâce à un essieu eAxle plus efficient, l’autonomie serait bonifiée d’environ 70 km. Qui plus est, le préconditionnement de la batterie est enfin disponible à bord du véhicule électrique, ce qui devrait se traduire par un temps de recharge plus rapide, même par temps froid. Les ingénieurs de Toyota ont également travaillé sur la suspension et le silence de roulement. Reste maintenant à voir si toutes ces améliorations seront au programme pour le Toyota bZ4X 2026.
Pendant ce temps chez Lexus
Le cousin plus cossu du bZ4X, le Lexus RZ, est également révisé pour l’année-modèle 2026, et pour ce dernier, les améliorations sont nombreuses, et ce, même si le véhicule conserve sa silhouette familière. Il y a tout de même du nouveau à l’extérieur, notamment l’addition de cette variante plus sportive baptisée RZ 550e F Sport qui profite de moteurs électriques plus puissants aux deux essieux. Résultat : le RZ peut donc livrer une puissance totale de 300 kW (ou 402 chevaux). Et ce n’est pas tout, car les ingénieurs ont aussi trouvé le moyen d’incorporer une sensation de boîte manuelle à bord, avec des sons correspondants et des « à-coups » typiques des voitures thermiques.
Le système électrique est également remanié pour le millésime 2026, ce qui veut également dire une meilleure autonomie et des temps de recharge plus courts. Le Lexus RZ est également le premier à être équipé du système de direction à commande par câble (steer-by-wire) et d’une version améliorée du rouage intégral DIRECT4. Quant à ce volant de type « yoke », il constitut certainement la plus importante modification de l’habitacle.
Les premiers exemplaires de l’année-modèle 2026 devraient être disponibles plus tard cette année.