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Rien d’officiel n’a été annoncé pour le moment.
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L’hydrogène pourrait propulser de plus gros véhicules Toyota.
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Le type d’utilisation n’a pas été divulgué encore.
Le constructeur Toyota fait partie d’une très courte liste de marques automobiles qui refusent catégoriquement de passer exclusivement à l’énergie électrique. En fait, on pourrait même affirmer que le géant nippon accuse un retard certain sur la concurrence à cet égard. En revanche, le portfolio de Toyota est assez étoffé en matière de véhicules hybrides, hybrides rechargeables ou même alimentés par l’hydrogène.

Certes, la Toyota Mirai n’est pas un succès commercial, le constructeur qui utilise plutôt sa grande berline comme une vitrine technologique. À l’heure actuelle, l’hydrogène n’est pas vraiment une solution populaire auprès des différentes divisions automobile à l’échelle internationale, mais tout indique que Toyota veut en faire beaucoup plus pour mousser la technologie, que ce soit à bord d’un véhicule qui carbure à l’hydrogène, mais qui fait confiance à une motorisation électrique ou, dans le cas contraire, que le carburant alternatif soit directement impliqué dans la propulsion d’un moteur thermique.

Lors du dévoilement d’un prototype de fourgon HiAce alimenté à l’hydrogène en Australie, le président de l’aile « hydrogène » de Toyota, M. Mitsumasa Yamagata, a d’ailleurs ravivé la possibilité de voir le constructeur utiliser l’hydrogène comme carburant pour propulser de plus gros véhicules habitués à remorquer comme le Land Cruiser par exemple.
Le type de motorisation envisagé pour ces plus gros véhicules alimentés à l’hydrogène demeure inconnu, mais précisons que le fourgon HiAce fait appel à un V6 biturbo de 3,5-litres de cylindrée accouplé à une réserve en hydrogène. Toutefois, il n’est pas impossible que le moteur V8 atmosphérique de 5,0-litres soit également considéré pour ce genre d’utilisation. D’ailleurs, le principal intéressé a également déclaré au journaliste du site web www.drive.com.au que la possibilité de retrouver le même genre de configuration que dans la berline Mirai était possible également.

Au moment d’écrire ces lignes, Toyota se penche assurément sur ce dossier d’intégrer l’hydrogène à bord de l’une des versions de son Land Cruiser, le 4×4 qui est commercialisé aux quatre coins du globe. Reste maintenant à savoir ce que les ingénieurs retiendront pour la suite de l’histoire.
Parions que le concept Land Cruiser Se, présenté au Salon de la Mobilité de Tokyo il y a quelques semaines à peine, a aussi son mot à dire dans l’équation, le véhicule qui comptait sur une mécanique électrique.
