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La conversion d’Electrogenic ajoute une bonne dose de puissance et de couple.
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Tristement, la boîte manuelle de Mazda n’est pas conservée.
Les conversions électriques ne sont pas nouvelles dans le monde de la voiture d’exception, surtout lorsque le prix exigé n’est pas un problème pour le consommateur. Mais, il arrive à l’occasion qu’une de ces transformations pro-électrique fasse réagir bon nombre d’inconditionnels d’un modèle en particulier.
C’est assurément le cas de cette Mazda MX-5 Miata de première génération (nom de code NA) qui, après être passée par les ateliers de l’entreprise britannique Electrogenic, ne peut plus ravitailler à partir d’une bonne vieille pompe à essence.
Electrogenic n’en est pas à son premier projet, elle qui a tout d’abord fait sa renommée en travaillant sur des véhicules comme des vieilles Porsche 911 ou Jaguar E-Type, et la liste est franchement plus longue… après une courte visite sur la page web de la firme.
Mais, le projet de de ce roadster Mazda a justement cet avantage face à ces réalisations antérieures : son côté abordable. Oui, il faut l’admettre, le prix d’une Mazda MX-5 Miata a augmenté depuis quelques années, mais la sportive de poche n’a absolument rien à voir avec le montant d’argent nécessaire pour acquérir une Jaguar E-Type en 2024.
La transformation réalisée par Electrogenic troque bien entendu le groupe motopropulseur d’origine en faveur d’un moteur électrique d’une puissance estimée à 161 chevaux et un couple de 229 lb-pi. Voilà des chiffres résolument plus élevés que ceux proposés par Mazda dans les années 90.
Le passage à l’énergie électrique ajoute toutefois 100 kg supplémentaires au poids de la décapotable, ce qui n’est pas une catastrophe, compte tenu que le poids total de la voiture tourne autour des 1 100 kg.
Toujours selon Electrogenic, le 0-96 km/h ne prend que 6 secondes, tandis que la vitesse de pointe est limitée à 185 km/h. Et ce n’est pas tout, car le préparateur propose aussi son système de gestion qui permet quelques modes de conduite distincts et même différents niveaux de freinage régénératif.
D’un point de vue technique, les batteries (d’une capacité de 42 kWh) ont été installées sous le capot et là où l’ancien réservoir d’essence résidait. L’autonomie, quant à elle, serait de l’ordre de 150 milles (ou 241 km). Malheureusement, les puristes des trois pédales seront tristes d’apprendre que l’excellente boîte manuelle a dû laisser le champ libre à une unité à un seul rapport. Mais bon, pour continuer de profiter du beau temps au volant d’une voiture aussi agile de la MX-5 NA tout en s’alimentant en électricité, cette conversion prouve qu’il n’est pas nécessaire d’acheter un modèle dernier cri pour rouler 100 % électrique.