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La marque Faraday X s’adresse à une clientèle élargie.
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FX a déjà des ententes de principe avec quatre équimentiers chinois.
Pour plaire à un public élargi, les constructeurs de véhicules électriques se doivent de réduire leur prix d’entrée de leurs gammes respectives. Certains d’entre eux s’en approchent déjà, tandis que d’autres y songent.
C’est le cas de la firme américaine Faraday Future qui vient d’ailleurs d’annoncer la création d’une deuxième marque baptisée simplement Faraday X (ou FX). Celle-ci va d’ailleurs assembler deux nouveaux véhicules, le FX 5 dont la gamme de prix estimé varie entre 20 000 et 30 000 $ US, et le FX 6, dont la gamme de prix oscillerait plutôt entre 30 000 et 50 000 $ US.
Avec ces deux nouveaux modèles plus accessibles que l’actuel Faraday Future FF 91, un multisegment au design très futuriste destiné aux mieux nantis, le constructeur entend se positionner comme le « Toyota du véhicule électrique à intelligence artificielle ».
Ces deux premiers modèles qui, en principe, devraient adopter une silhouette utilitaire, seront également disponibles avec deux types de groupes motopropulseurs. L’option 100 % électrique sera bien entendu offerte, tandis qu’une variante à prolongateur d’autonomie est également planifiée pour les conducteurs qui souffrent encore d’anxiété reliée à l’autonomie.
Faraday Future a également l’intention de débuter la production de ces modèles grand public dès la fin de 2025 afin de les commercialiser aux États-Unis. À ce sujet, la firme américaine a établi des relations avec quatre équipementiers chinois, ayant déjà conclu deux accords-cadres stratégiques et deux protocoles d’accord, et travaille à la finalisation d’accords définitifs avec chacun d’entre eux.
Les deux entités, Faraday Future et Faraday X, ont également l’intention de profiter mutuellement des écosystèmes de chaque compagnie, la première étant orientée aux consommateurs de luxe, tandis que la deuxième s’adresse à un auditoire plus étendu. La compagnie FX peut profiter du savoir-faire de FF et ce dernier peut s’appuyer sur l’expérience acquise de FX en matière d’économie d’échelle et de production à plus grand déploiement.
Sans surprise, cette « startup » veut mettre en place un modèle de vente directe en ligne qui comprend l’acquisition et la gestion des utilisateurs. De plus, FX et FF veulent rehausser l’expérience utilisateur à bord de leurs véhicules grâce à l’intelligence artificielle.
Reste maintenant à savoir si ces ententes de principe avec des compagnies chinoises sera prise en compte par les autorités américaines lorsqu’ils décideront si oui ou non des tarifs seront imposés aux véhicules électriques chinois.