On n’y pense rarement, mais la conduite automnale recèle sa part de dangers, un peu comme le fait la saison hivernale. Évidemment, les risques sont moins grands, mais ils sont souvent plus sournois parce qu’on y porte moins attention.
« Certaines personnes attendent aussi la fin de la saison pour se procurer de nouveaux pneus. Ce qui signifie que les pneus actuels sont moins efficaces, souvent très usés et qu’ils réagissent moins bien aux surfaces mouillées », explique le conseiller technique de Volkswagen Centre-Ville.
Concrètement, les dangers automnaux ne sont pas pires que ceux des autres saisons. Il suffit d’un peu de vigilance. Ainsi, les amoncellements de feuilles mortes, surtout le long des routes de campagnes, est un risque accru de dérapage. La surface devient glissante dès qu’elle est mouillée, et peut entrainer la voiture dans une direction que l’on ne souhaite pas. Pire encore, un freinage appuyé sur cette portion de route peut se solder aisément par une sortie de route non prévue.
Les nuits froides sont aussi un danger que l’on ignore. Bien sûr, on s’en rend rapidement compte quand on sort de chez soit le matin et qu’il faut gratter le pare-brise recouvert d’une petite glace. Mais on l’oublie dès que l’on prend le volant. Or, une température sous le degré de congélation la nuit rend la chaussée plus dure et plus glissante. Si les pneus qui équipent votre voiture sont des pneus quatre saisons, ils peuvent aussi souffrir de ce refroidissement subit et ne pas jouer pleinement leur rôle.
Enfin, les pluies automnales sont les plus difficiles à évaluer. Elles peuvent se transformer en glace noire s’il fait froid, rendre toutes les surfaces glissantes ou tout simplement, limiter la visibilité dans des sections mal éclairées en soirée.
Alors, en automne comme en toute saison, la vigilance est encore votre meilleur outil de sécurité.