BYD voudrait s’établir au Canada

  • Les consultations publiques sur les tarifs imposés à des marques chinoises prendront fin bientôt.

  • BYD a l’intention de s’établir au Canada avant d’entrer aux États-Unis.


 

Le marché canadien pourrait bien voir une nouvelle marque automobile s’ajouter à sa longue liste de constructeurs déjà en place. En effet, selon un article d’Automotive News, le géant chinois BYD (pour Build Your Dreams) préparerait son entrée en sol canadien après avoir pénétré le marché mexicain plus tôt cette année.

Au moment d’écrire ces lignes, aucune marque d’origine chinoise n’est établie sur le continent nord-américain, mais avec une présence au nord du 49e parallèle, BYD viendrait changer la donne. Rappelons que BYD a surpasser Tesla au premier rang mondial des marques électriques.

BYD Shark | Photo : BYD

Toujours selon la publication Automotive News, une série de documents de lobbyistes confirme le souhait de BYD de s’établir sur le marché local. Déjà, BYD a réussi son entrée sur le marché canadien dans le secteur des autobus électriques, mais la prochaine étape est de vendre des véhicules personnels aux consommateurs canadiens.

Reste maintenant à connaître la position du gouvernement fédéral sur cette potentielle arrivée d’un premier constructeur chinois. La venue d’un premier joueur issu de l’Empire du milieu pourrait s’accompagner de tarifs imposés au constructeur, dans le but de protéger l’industrie de l’automobile locale et ses milliers d’emplois.

Pour l’instant, BYD demeure muet sur ses intentions pour le Canada. Est-ce que le constructeur pourrait investir dans une usine de production canadienne dans le but d’éviter les sanctions monétaires quasi inévitables dans le contexte économique actuel?

C’est d’ailleurs la stratégie envisagée pour le marché mexicain où la camionnette Shark à motorisation hybride rechargeable sera assemblée. Selon une source d’AN, BYD aurait déjà rencontré des concessions canadiennes dans le but de s’établir sur le marché.

N’oublions pas que le Canada s’approche déjà de sa prochaine campagne électorale, elles qui devraient avoir lieu d’ici le mois d’octobre 2025. Une victoire du parti conservateur à Ottawa pourrait nuire à l’entrée de BYD au pays, surtout si le candidat républicain à la Présidence américaine, Donald Trump, remporte son pari au mois de novembre dans quelques semaines.

Rappelons que les États-Unis ont déjà indiqué qu’ils avaient l’intention d’appliquer des tarifs de 102,5 % (au lieu de 27,5 % auparavant) sur les véhicules électriques assemblés en Chine. Voilà l’une des nombreuses raisons qui expliquent pourquoi BYD ne vise pas tout de suite le marché des États-Unis. Le ralentissement de l’adoption des VÉ au sud de la frontière est une autre raison évoquée par le constructeur pour retarder son entrée sur le plus gros marché automobile à l’extérieur de la Chine.

Pendant ce temps, les autorités canadiennes terminent d’ici quelques jours sa période de consultation publique sur la possibilité d’imposer des tarifs monétaires aux véhicules assemblés en Chine.

Il sera intéressant de suivre le processus entourant la possible intégration de BYD au Canada, car s’il réussit son entrée, le géant de l’automobile chinoise pourrait bien paver la voie à d’autres marques issues du pays le plus populeux de la Terre.

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