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Au Canada, seules les variantes à quatre roues motrices seront commercialisées.
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L’A6 e-tron repose sur la plateforme PPE du groupe Volkswagen.
Petit à petit, l’offre électrique de la marque aux quatre anneaux s’élargit. Cette semaine, le constructeur d’Ingolstadt a levé le voile sur sa nouvelle gamme A6 e-tron, attendue plus tard en 2025. Audi a présenté deux carrosseries à ce lancement mondial, une version Avant (ou familiale) et une version Sportback, plus près de la forme d’une berline cinq portes.
C’est cette dernière qui traversera l’Océan Atlantique. Le format à toit allongé n’est plus tellement répandu sur notre continent, contrairement à l’Europe où la familiale occupe encore une place de choix. Basée comme prévu sur la plateforme PPE (pour Premium Platform Electric), l’Audi A6 e-tron Sportback reprend ainsi la même architecture que le récent Porsche Macan électrique et le cousin d’Audi, la gamme Q6 e-tron.
Aux États-Unis, une variante à roues motrices arrière sera proposée pour les consommateurs voulant rouler plus longtemps, mais au Canada, seules des options à deux moteurs et rouage intégral seront commercialisées. La berline A6 e-tron Sportback à moteur arrière livre une puissance de 362 chevaux et une autonomie estimée à 750 km selon le cycle de calcul européen.
La plateforme, qui utilise la technologie 800 volts, fait appel à une batterie lithium-ion d’une capacité de 100 kWh (ou 94,4 kWh utilisables). La vitesse de recharge maximale de 270 kW permet un retour d’énergie de 10 à 80 % en 21 minutes selon le constructeur.
À bord de la livrée A6 e-tron Sportback quattro, la puissance passe à 422 chevaux et l’autonomie est plus courte, quoiqu’au moment d’écrire ces lignes, il nous était impossible d’en savoir plus à ce niveau. La variante S6 e-tron quattro, quant à elle, livre une puissance de 496 chevaux (ou 543 chevaux avec le départ canon activé). Le 0-96 km/h est abattu en 3,7 secondes seulement à bord de cette berline de performance.
Le coefficient d’aérodynamisme de 0,21 de l’A6 e-tron Sportback est le plus bas du groupe Volkswagen, ce qui ne nuit certainement pas à son autonomie entre les recharges.
S’il est clair que la nouvelle A6 e-tron Sportback reste familière, il n’en demeure pas moins que la devanture de la berline ’inspire davantage de celle du Q6 e-tron avec ses minces feux de jour logés par-dessus la portion assombrie du centre où résident des phares. Bien entendu, la fausse grille de calandre confirme l’appartenance de l’A6 e-tron à la gamme.
De profil, l’A6 e-tron Sportback paraît plus haute, une illusion créée par ce panneau de plastique noir à la base des portières et cette fenestration qui se termine en pointe vers l’arrière. Quant au postérieur de cette cinq portes, il n’est pas trop dépaysant avec son unique bande lumineuse aux DEL, son écusson éclairé et son diffuseur intégré au pare-chocs arrière. Notez que la berline de base reçoit des jantes de 19 ou 20 pouces et de 20 et 21 pouces sur la S6 e-tron.
À l’intérieur, la qualité d’exécution Audi saute aux yeux. La planche de bord est plus riche que jamais en matière d’écrans. En effet, avec une paire d’écrans (un derrière le volant et un au centre, tactile celui-là) et un troisième du côté passager, l’A6 e-tron en met plein la vue aux passagers de la première rangée. Autre point digne de mention : la gamme A6 e-tron est dépourvue de cuir à l’intérieur. Les matériaux recyclés sont jumelés à des finitions métalliques de qualité et un assemblage sans faute.
Les premiers exemplaires de cette berline électrique sont attendus plus tard en 2025, tandis que les prix seront eux aussi connus plus tard.