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L’Infiniti QX60 2024 se détaille à partir de 61 890 $, frais de transport et de préparation inclus.
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Roulement silencieux et confortable, V6 puissant et raffiné, commandes ergonomiques.
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Larges piliers avant obstruant la visibilité, consommation dans la moyenne du segment, pas le plus logeable parmi les utilitaires à trois rangées de sièges.
Il y a beaucoup de choix dans l’univers des multisegments de luxe à trois rangées de sièges, y compris quelques-uns provenant des marques japonaises ayant érigé des usines en Amérique du Nord. L’un de ceux-là, c’est l’Infiniti QX60 2024.
La génération actuelle du QX60, la deuxième, est apparue pour le millésime 2022, et il était temps qu’elle arrive. La première génération a été lancée en 2013 en tant qu’Infiniti JX35, renommée QX60 un an plus tard et ne recevant que quelques changements et mises à jour au cours de son existence. Il était dépassé à plusieurs points de vue, et le nouveau modèle a corrigé certaines lacunes tout en proposant des technologies au goût du jour et un design frais, mais tout de même familier.
D’abord et avant tout, l’Infiniti QX60 2024 est équipé d’un moteur à six cylindres, mécanique devenant de moins en moins commune, même dans des gros utilitaires intermédiaires à trois rangées. Au point où le QX60 2025 a été annoncé avec le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 L équipant déjà les Infiniti QX50 et QX55. Cette motorisation produit 268 chevaux.
Quant au V6 atmosphérique de 3,5 L proposé dans le QX60 2024, il génère 295 chevaux et un couple de 270 livres-pied, jumelé à une boîte automatique à neuf rapports. Cette dernière a remplacé l’ancienne automatique à variation continue équipant la première génération du QX60, traînant la réputation d’être peu fiable. La boîte à neuf rapports procure une expérience de conduite beaucoup plus satisfaisante, et l’économie d’essence en général s’est même améliorée. De plus, le rouage intégral figure de série au Canada.
Affichant des cotes ville/route/mixte de 11,9 / 9,3 / 10,7 L/100 km, l’Infiniti QX60 2024 se range dans la moyenne de son segment. Toutefois, l’essence super est exigée. Lors de notre essai printanier, le véhicule étant toujours chaussé de ses pneus d’hiver, nous avons observé une moyenne de 11,9 L/100 km. Pas terrible, sans être impressionnant non plus.
Contrairement à d’autres multisegments de luxe à trois rangées, le QX60 n’offre pas de variante de performance ni de motorisation hybride ou hybride rechargeable. Puisqu’on en parle, la concurrence comprend l’Acura MDX, l’Audi Q7, le BMW X5, le Buick Enclave, le Cadillac XT6, le Jeep Grand Cherokee L, le Land Rover Discovery, le Lexus TX, le Lincoln Aviator, le Mercedes-Benz GLE et le Volvo XC90.
La tenue de route du QX60 est appréciable, tout comme le confort de roulement et la cabine bien insonorisée. Le moteur V6 procure une puissance plus que suffisante pour les trajets au quotidien, avec un grognement satisfaisant en bonus. La capacité de remorquage maximale de 2 722 kilogrammes n’est peut-être pas la meilleure du segment, elle demeure toutefois intéressante pour traîner une roulotte ou un bateau.
L’habitacle figure au-dessus de la moyenne quant aux dimensions, avec un bon dégagement à l’avant ainsi que pour les épaules et les hanches dans les trois rangées. En revanche, les assises de la troisième rangée sont près du plancher, alors les occupants y prenant place voyagent avec les genoux bien hauts et la tête frisant le plafond, ce qui n’est pas très confortable. Les larges piliers à l’avant obstruent la visibilité, alors il faut être prudent pour bien apercevoir les autres véhicules et les piétons dans les intersections.
En revanche, l’ergonomie des commandes sur la planche de bord est excellente, alors que les réglages de la climatisation sont faciles à utiliser. Idem pour l’interface du système multimédia.
Le volume de chargement s’élève à 411 litres derrière la troisième rangée, à 1 178 litres derrière la deuxième et 2 135 litres derrière la troisième. Encore une fois, on se retrouve dans la moyenne du segment, les Grand Cherokee L, Enclave et TX étant substantiellement plus logeables à cet égard.
Quatre déclinaisons sont offertes, dont Pure, Luxe, Sensory et Autograph. L’équipement de série comprend le système multimédia à écran tactile de 12,3 pouces, Apple CarPlay sans fil et Android Auto avec fil, la chaîne audio à neuf haut-parleurs, l’instrumentation numérique de sept pouces pour le conducteur, la recharge de téléphones sans fil, les sièges avant et le volant chauffants, le toit ouvrant panoramique et le hayon à commande électrique, entre autres.
On peut également équiper le QX60 de sièges en cuir semi-aniline, de sièges avant ventilés et arrière chauffants, d’une fonction de massage aux places avant, de boiseries véritables à pores ouverts, d’un système de navigation, d’une instrumentation numérique de 12,3 pouces pour le conducteur, d’un affichage à tête haute, d’une chaîne Bose Performance à 17 haut-parleurs et de la conduite semi-autonome ProPILOT Assist. De plus, la QX60 propose une banquette dans la rangée médiane pour une capacité de sept passagers, alors que la version Autograph mise sur deux sièges capitaines et une console centrale amovible pour une capacité de six occupants.
Les caractéristiques de sécurité comprennent le freinage autonome d’urgence avant et arrière, les feux de route automatiques, le sonar de recul, l’avertissement de sortie de voie et la surveillance des angles morts, alors qu’en option, on peut ajouter l’assistance au maintien de la voie, le système de caméras à vue périphérique, le sonar de stationnement avant et l’alerte de somnolence du conducteur.
L’Infiniti QX60 2024 se détaille entre 61 890 $ et 74 490 $, frais de transport et de préparation inclus, un prix très concurrentiel. Il s’agit d’un utilitaire confortable, silencieux et doté d’une conduite agréable. Ce n’est pas le plus divertissant à piloter, ni le plus spacieux, mais l’ensemble de ses qualités surpassent ses défauts.
Et si l’on aime la souplesse et le raffinement d’un moteur à six cylindres, le modèle 2024 est certainement attrayant, puisque le QX60 2025 passera à un bloc turbo à quatre cylindres certainement moins énergivore, mais qui pourrait être moins intéressant pour les acheteurs d’utilitaires de luxe intermédiaires. Côté écolo, le modèle 2024 n’est pas ivrogne, mais si le choix du moteur nous importe peu, le millésime 2025 devrait être légèrement moins énergivore.
