L’automobile prend énormément de place sur nos routes, mais il ne faudrait surtout pas oublier l’espace réservé aux camions de transport, ceux-là mêmes qui s’occupent d’acheminer des marchandises aux quatre coins du globe.
Le virage électrique amorcé du côté automobile devra également se faire dans le domaine du transport commercial. D’ailleurs, plusieurs joueurs importants travaillent actuellement à trouver des solutions viables pour propulser ces poids lourds avec de l’énergie plus propre que carburants fossiles.
Toyota a dévoilé cette semaine la deuxième phase de son prototype Project Portal qui porte désormais le nom de code « Beta ». Présenté pour la première fois en 2017, le camion se faisait appeler « Alpha » pendant la première phase de ce prototype à l’étude.
L’évolution du camion peut désormais parcourir une distance de 300 milles (482 km) sur un seul plein d’hydrogène. De plus, Toyota a ajouté une cabine afin que le conducteur puisse se reposer pendant son séjour sur la route, tandis que le nouveau réservoir d’hydrogène est plus compact, ce fait en sorte que le châssis du camion n’a pas besoin d’être allongé.
Rappelons que Project Portal 2.0 est propulsé par une panoplie de pièces extirpées de deux Toyota Mirai qui carburent également à l’hydrogène. La puissance totale du poids lourd surpasse 670 chevaux et le couple optimal de l’engin est de 1325 lb-pi.
Avec son autonomie prolongée, ce prototype de camion de transport semble plus près de la production qu’il ne l’était il y a un an à peine. Toyota n’a toutefois rien divulgué sur son intention de commercialiser un tel produit. Mais, comme avec un nombre de camions estimé à plus de 16 000 dans les deux seuls ports de Long Beach et Los Angeles (ce chiffre étant appelé à croître à 32 000 d’ici 2030), l’industrie du camionnage a besoin de solutions moins polluantes à court, moyen et long terme.
