Toyota ouverte à l’idée que les constructeurs américains utilisent son réseau de vente au Japon

2025 Toyota Camry Hybrid XLE AWD | Photo: Olivier Delorme

Toyota envisage d’offrir l’accès à son vaste réseau de concessionnaires japonais pour soutenir les ventes de véhicules américains au Japon.

  • Toyota pourrait permettre aux constructeurs automobiles américains d’utiliser son réseau de plus de 4 000 concessions au Japon.

  • Cette proposition a été évoquée lors d’une rencontre en mai entre le président du conseil d’administration de Toyota et le premier ministre japonais.

  • Honda a rejeté l’idée des importations inversées comme solution au déséquilibre commercial.


Toyota Motor Corp. envisage la possibilité d’ouvrir son réseau de concessionnaires au Japon aux constructeurs automobiles américains, selon un cadre supérieur de l’entreprise.
Le directeur de la technologie chez Toyota, Hiroki Nakajima, a indiqué que cette idée avait été discutée lors d’une rencontre en mai entre le président Akio Toyoda et le premier ministre japonais Shigeru Ishiba. Cette rencontre faisait suite aux plus récentes négociations commerciales entre Ishiba et la Maison-Blanche.

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« Lorsque les constructeurs américains introduisent des véhicules au Japon, par exemple, utiliser le réseau de vente de Toyota pour les distribuer est une option envisagée », a déclaré Nakajima dans une entrevue publiée le 9 juin sur le site officiel de Toyota.

À l’heure actuelle, les constructeurs américains ne comptent que 163 concessions au Japon, comparativement à plus de 4 000 pour Toyota. Nakajima a précisé qu’aucune décision officielle n’avait été prise, mais que l’idée demeurait sur la table.

« L’idée n’a pas été écartée lors de la discussion, et nous continuerons d’évaluer diverses options », a-t-il ajouté.

2026 Toyota RAV4 Limited | Photo: Toyota

Une autre option évoquée : les importations inversées — soit vendre sur le marché japonais des véhicules produits par des marques japonaises, mais fabriqués aux États-Unis — afin de réduire le déficit commercial entre les deux pays. Bien que cette solution semble techniquement viable, reste à savoir si les acheteurs japonais sont intéressés à se procurer des modèles assemblés aux États-Unis. Si la demande n’est pas au rendez-vous, la proposition perd de sa pertinence.

Toshihiro Mibe, président-directeur général de Honda Motor Co., a d’ailleurs rejeté cette possibilité, affirmant que ce type d’importations « ne réglera pas fondamentalement le problème » et confirmant que son entreprise n’explore pas cette voie.

 

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