La vitesse à laquelle évolue le domaine automobile est déconcertante. Les constructeurs automobiles s’imposent des cédules de renouvèlement de modèles foudroyants qui non seulement mettent à risque les produits, mais qui coutent des sommes faramineuses. Imaginez si une erreur monstrueuse se glissait dans le nouveau CX-5, véhicule qui est l’actuel meilleur vendeur de la gamme! La catastrophe s’en suivrait.
Heureusement, Mazda n’a pas fait d’erreur. En fait, leur nouveau CX-5 emprunte beaucoup du modèle précédent, particulièrement les bons aspects, et des améliorations importantes ont été portées aux points plus faibles. Le résultat final est un VUM compact extrêmement agréable à conduire, logeable et qui propose un niveau de raffinement d’un utilitaire de gamme supérieure.
Est-ce maintenant le meilleur choix de la catégorie?
Un effort important doit être accompli pour dénicher un défaut de taille chez le CX-5. La plateforme du 2017 est inchangée au 2016.5 et donc un grand nombre d’aspects mécanique est transposé. Malgré le fait que la réponse de la pédale de frein soit améliorée, des faiblesses conséquentes au niveau de l’endurance de ces derniers existaient et donc pourraient toujours être présentes.
Autrement, la direction électrique est précise, rapide et redonne au chauffeur un sentiment d’être présent au volant. La venue du contrôle vectoriel-G joue un rôle de premier rang, car il manipule le couple du moteur, contrôlant de ce fait le transfert des masses vers la roue extérieure avant, permettant donc au pneu de mieux réagir et faire son travail. L’explication semble simple, mais le résultat est réel, même si le boulot des capteurs est imperceptible.
Le moteur de série SkyActiv de 2,0 litres est de retour, mais n’est qu’offert qu’avec la boite manuelle à 6 rapports et la traction avant. La raison d’être de ce dernier n’est que pour afficher un prix de base peu élevé. Le 4-cylindre de 2,5 litres a subi quelques modifications pour en améliorer son fonctionnement et il développe a présent 187 chevaux. Conjointement, Mazda on révisé le temps de réponse de l’accélérateur et de la transmission automatique à 6 rapports dans le but d’améliorer l’aspect dynamique des accélérations.
Les cotes de consommations ont été revues à la hausse vu les normes d’essais à cinq cycles. Les données officielles n’ont pas été partagé par contre la moyenne affichée lors de notre essai fut d’environ 12 litres aux 100 km ce qui s’aligne plus ou moins avec les autres membres de la catégorie.
Sur les routes sinueuses au sud-est de San Diego, les bonifications sont notables. La puissance du moteur semble plus accessible, peu importe les demandes du conducteur. On ressent moins le désir d’enfoncer l’accélérateur lors d’un dépassement. Ceci devrait avoir un effet positif sur la consommation moyenne.
Ensuite, on doit adresser le roulement et le comportement routier général du nouveau CX-5. L’unique changement apporté ici est une révision aux amortisseurs avant, mais ceci n’affecte pas les habiletés tout de même surprenantes du Mazda. Grâce en bonne partie à son système de traction intégrale étudié, il s’inscrit dans une courbe sans hésitation tandis que le châssis stabilise le véhicule de façon adroite, permettant des vitesses élevées tout en donnant confiance au conducteur.
Celui ou celle qui se retrouve derrière le volant du CX-5 retient la majorité de l’attention des ingénieurs de Mazda. Le poste de pilotage et la disposition des commandes importantes sont placés en fonction du chauffeur. La position de conduite est idéale et le volant emprunté au CX-9 tombe droit dans les mains. Des améliorations ont été apportées à la visibilité et l’affichage à tête haute est maintenant offert. La nouvelle planche de bord démontre à quel point Mazda tente de se démarquer. Son design et les matériaux utilisés semblent tout droit sortis d’un véhicule de gamme supérieure.
Un bémol se place sur la navigation et les menus de l’écran tactile. Ils datent du lancement du CX-5 (2013) et n’ont pas été revus depuis. De nos jours, des graphiques et des accessoires tels que Apple CarPlay sont un must, malgré que l’acheteur moyen du CX-5 aura plus de 50 ans.
L’ajout d’un grand nombre sceaux d’isolation et d’enduits d’insonorisation a largement réduit le niveau sonore de l’habitacle, une fois de plus privilégiant l’impression du luxe. La coquille du CX-5 a reçu un léger remaniement qui lui va à merveille. La calandre avant est réussite donnant du même coup une belle prestance au VUM et n’oublions pas les nouveaux feux profilés qui peuvent être installés sur un hayon motorisé en option.
En conclusion, au sein de sa catégorie, le CX-5 est le plus dynamique, plus agréable à conduire et, selon moi, un des plus beaux VUMs compacts. Il arrive en concession à la toute fin de mars avec un prix de départ de 24 900$ et pour ceux qui s’interrogent, la motorisation diésel est prévue à la fin de 2017, comme modèle 2018.