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Dans un test de l’AAA, des problèmes sont survenus à tous les 8 miles sur un parcours de 4 000 miles
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L’organisation a testé une Subaru Outback, un Hyundai Santa-Fe et une Tesla Model 3
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Une partie du problème vient d’un manque de compréhension de la part des propriétaires
L’association américaine des automobilistes (AAA) avertit les conducteurs que les nouvelles technologies censées accroître leur sécurité sur la route ont encore beaucoup de chemin à parcourir avant qu’on puisse s’y fier.
L’organisation a mené plusieurs tests pour déterminer l’efficacité du système d’alerte de collision avant dans trois véhicules différents.
Pour ses tests, l’AAA a utilisé des modèles populaires équipés de fonctions avancées d’aide à la conduite. Il s’agissait d’une Subaru Outback 2021 équipée du système EyeSight, dont le constructeur fait souvent la publicité, d’un Santa-Fe 2021 de Hyundai, une marque souvent considérée comme disposant de certains des meilleurs systèmes d’aide à la conduite, et d’une Tesla Model 3 2020 équipée du système Autopilot, l’un des systèmes d’aide à la conduite présents sur le marché depuis le plus longtemps. La Subaru et la Tesla sont toutes deux classées Top Safety Pick + par l’IIHS et le Hyundai est classée Top Safety Pick.
Les scénarios auxquels ces véhicules ont été soumis comprenaient une approche rapide de l’arrière d’une voiture roulant lentement, une réaction à un cycliste qui se trouve sur le chemin et une confrontation avec une voiture venant en sens inverse qui a dévié de sa voie.
Les résultats ont montré que les systèmes fonctionnent très bien dans certaines situations, mais mal dans d’autres. Par exemple, tous les systèmes ont empêché une collision avec la voiture plus lente et avec le cycliste qui se déplaçait dans la même direction que la voiture, mais tous ont percuté le véhicule venant en sens inverse qui se trouvait partiellement sur leur voie.
En outre, dans 5 des 15 tentatives, le véhicule a percuté un cycliste qui traversait la route devant lui.
Selon l’organisation, un test antérieur effectué en 2020 a donné des résultats similaires, avec un incident rencontré tous les 8 miles sur un total de 4 000 miles de conduite sur les routes publiques.
Étant donné que certaines des collisions que les systèmes n’ont pas réussi à éviter auraient pu être mortelles, l’AAA pense que les constructeurs devraient améliorer les systèmes dont ils disposent déjà avant de consacrer des ressources au développement de nouveaux systèmes de conduite autonome.
Un autre problème souligné par l’organisation est que la plupart des conducteurs ne comprennent pas les fonctions d’aide à la conduite installées sur leur voiture et leur fonctionnement, ce qui peut entraîner une certaine confusion.
Une partie de ce problème est également causée par les constructeurs automobiles qui utilisent des noms ou des publicités trompeuses qui exagèrent les capacités du système, notamment Tesla, qui insiste pour appeler ses deux systèmes Autopilot et Full Self-Driving alors qu’aucun d’entre eux ne se classe à un niveau supérieur à 2 sur le tableau de la conduite autonome, comme la plupart des autres systèmes.
Pour remédier à ce problème, l’AAA recommande aux acheteurs de demander une démonstration des fonctionnalités chez le concessionnaire avant de repartir avec leur nouveau véhicule.
