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Le passage à l’électrique du côté de Maserati pose problème.
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La marque au trident n’est pas la seule menacée au sein de l’empire Stellantis.
L’incertitude persiste au sein de quelques-unes des divisions du géant Stellantis. Le constructeur qui regroupe des marques de l’ex-FCA, qui avait réunit l’empire de Fiat à celui de Chrysler, ainsi que celles de l’ex-PSA, n’est pas au bout de ses peines.
La division Maserati figure parmi celles qui sont en danger, n’en déplaise aux inconditionnels du trident italien. Plus tôt au mois de novembre, la visite du grand manitou de Stallentis, Carlos Tavares, aux quartiers généraux du constructeur, à Modène, n’a pas suscité les réactions escomptées de la part du syndicat des travailleurs de l’usine de cette marque plus que centenaire.
En fait, c’est la non-confirmation de l’électrification promise pour Maserati par le PDG de Stellantis qui inquiète dans cette histoire. Les représentants des travailleurs de Maserati, Samuele Lodi et Stefania Ferrari, du syndicat FIOM-Cgil, n’ont pu recevoir des réponses claires sur la mise en production de la variante électrique de l’exotique MC20. La production devait débuter au milieu de 2025 à l’usine de Modèle, mais pour l’instant, aucun modèle électrique n’est prévu pour l’usine de Modèle, ni même l’addition d’un nouveau modèle.
C’est ce que révèle un rapport de l’agence Reuters qui rappelle que Maserati devait passer complètement à l’ère électrique en 2028, notamment en remaniant l’utilitaire Levante et la grande berline Quattroporte pour s’alimenter en électrons plutôt qu’à l’essence.
Est-ce que Maserati est voué à disparaître? Le PDG de Stellantis l’a répété à plusieurs reprises : le groupe ne peut pas se permettre de garder des marques qui ne sont pas profitables. À ce compte, les divisions Lancia, DS et même Chrysler sont souvent mentionnées comme celles qui pourraient être écoulées, mais Maserati pourrait aussi faire partie de cette première coupe de marques appelées à disparaître ou vendues à de nouveaux investisseurs.
Au moment d’écrire ces lignes, il est trop tôt pour spéculer sur le sort qui attend le constructeur italien, mais disons que ce silence de la part de la haute direction en dit long sur le potentiel retrait de Maserati de Stellantis. On verra bien dans les prochains mois ce qui advient du célèbre trident, Carlos Tavares qui a déjà déclaré qu’il pourrait sabrer dans les marques du groupe à compter de 2026.