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Ram doit resserrer son contrôle de la qualité.
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Carlos Tavares ne s’attend pas à une réception très forte de la part du public.
L’arrivée des nouvelles camionnettes électrifiées de marque Ram devra attendre encore un peu. C’est du moins ce qu’a découvert l’agence Bloomberg lors d’un entretien avec le PDG du groupe Stellantis, Carlos Tavares.
Dévoilée en 2023, le Ram 1500 REV 100 % électrique aurait normalement dû être sur le marché à l’heure actuelle, mais le lancement du pickup zéro émission a maintenant été repoussé à la première moitié de 2025. Et c’est la même histoire pour l’alternative hybride rechargeable. Le modèle également connu sous la nouvelle appellation Ramcharger devra lui aussi attendre quelques mois encore.
Le grand manitou de l’empire Stellantis a révélé que le groupe avait beaucoup de dossiers à gérer et qu’il se devait d’être prudent dans la livraison des nouveaux produits sur le marché. Stellantis veut prendre son temps pour mieux contrôler la qualité des véhicules qu’il met en marché.
À ce sujet, rappelons que même la version régulière du pickup a connu quelques troubles de jeunesse ces dernières années. Ram doit donc s’assurer d’un meilleur suivi sur ses nouveaux véhicules, surtout dans le créneau des pickups pleine grandeur, une catégorie très importante pour la haute direction de la marque.
En revanche, Carlos Tavares ne s’attend pas à une réception très forte des deux modèles électrifiés, compte tenu de l’intérêt moins important du public à l’égard de ces camions électriques assez dispendieux à acquérir, malgré la présence de rabais ou crédits. Et l’annulation du modèle Ram 1500 Classic n’aide pas le constructeur, car ce camion répondait encore à un besoin au sein du public et son prix d’achat n’était pas aussi salé que celui de la nouvelle génération du Ram 1500, électrifiée ou non.
Quant à l’impact de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, disons seulement qu’il devrait – en principe du moins – ralentir les efforts de Ram pour électrifier sa flotte de camions, surtout si les crédits gouvernementaux sont annulés par la nouvelle administration américaine.