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Le rappel aurait porté sur la technologie de conduite autonome du constructeur
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Une mise a jour récente de l’Autopilot n’a pas été accompagnée par un rappel formel
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Si Tesla ne répond pas à la NHTSA, la compagnie s’expose à des pénalités civiles jusqu’à 115 millions de dollars US.
Le problème n’est pas que Tesla a envoyé une mise à jour automatique (OTA), car c’est un événement semi-régulier. Le problème est que l’OTA impliquait des changements dans les technologies d’auto-conduite Full Self Driving (FSD) et Autopilot de la société. La NHTSA enquête actuellement sur les voitures et les VUS Tesla des années modèles 2014-2021 en raison d’une série de collisions avec des véhicules de premiers répondants.
L’enquête de la NHTSA sur Tesla a été ouverte en août dernier et le timing de cette dernière mise à jour pour la FSD est suspect.
« Tout fabricant émettant une mise à jour over-the-air qui atténue un défaut posant un risque déraisonnable pour la sécurité des véhicules à moteur est tenu de déposer en temps voulu un avis de rappel auprès de la NHTSA », a écrit Gregory Magno, chef de la division des défauts des véhicules à l’Office of Defects Investigation de la NHTSA, dans une lettre adressée à Eddie Gates, directeur de la qualité sur le terrain chez Tesla.
La NHTSA, selon Automotive News, exige maintenant que Tesla présente une chronologie des événements qui l’ont conduit à développer et à envoyer l’OTA. L’agence exigera également que Tesla fournisse une liste des véhicules qui ont reçu la mise à jour et qu’elle indique si elle a l’intention de procéder à un rappel de sécurité.
Tesla a jusqu’au 1er novembre pour répondre à la NHTSA. Si elle ne fournit pas d’explication détaillée dans les délais, elle s’expose à des sanctions civiles pouvant atteindre 115 millions de dollars, soit de l’argent de poche pour la personne la plus riche du monde.