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L’entreprise japonaise ne vend que des camions commerciaux au Canada depuis 2001 et aux États-Unis depuis 2009.
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Cette nouvelle usine, située en Caroline du Sud, serait dotée d’une ligne de production flexible pouvant accueillir des véhicules à essence et électriques.
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Le commentaire de l’entreprise laisse entendre qu’Isuzu pourrait reprendre la production de voitures particulières en plus de ses activités actuelles dans le secteur des camions.
Isuzu a annoncé hier qu’il investirait 280 millions de dollars américains dans une nouvelle usine de production près de Greenville, en Caroline du Sud, qui fabriquera des camions commerciaux.
Cette usine d’un million de pieds carrés devrait embaucher environ 700 personnes et avoir une capacité de production de 50 000 véhicules par an après son ouverture en 2027.
Comme de nombreux constructeurs automobiles, Isuzu affirme qu’il utilisera un concept de ligne de production flexible afin de pouvoir fabriquer des véhicules à essence ou électriques sur la même chaine d’assemblage, sans nécessiter de changements significatifs dans ses opérations.
Cette décision d’ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis est liée à l’objectif de l’entreprise d’augmenter sa part de marché en Amérique du Nord, mais elle est également considérée comme un moyen pour l’entreprise d’asseoir sa position aux États-Unis face à l’incertitude causée par la nouvelle administration américaine.
De même, l’entreprise affirme vouloir utiliser des composants locaux pour construire ses futurs VÉ au lieu d’importer des matériaux, un processus qui pourrait l’exposer à d’autres droits de douane.
Plus intéressant encore, un commentaire émis par Isuzu mentionne les voitures particulières, un marché que l’entreprise japonaise a quitté en 2001 sur le marché canadien et en 2009 aux États-Unis.
En effet, l’entreprise a déclaré qu’elle « prévoit d’utiliser une méthodologie de fabrication flexible qui peut répondre à la demande de voitures à essence, tout en gardant à l’esprit la transition vers les voitures particulières électriques à long terme ».
Cela signifie que nous pourrions assister à un retour des voitures et des VUS portant l’écusson Isuzu au cours de la prochaine décennie, très probablement avec des groupes motopropulseurs électriques.
Cette hypothèse n’a pas été confirmée par l’entreprise, et il semble peu probable qu’un constructeur aussi petit tente de revenir seul sur le marché automobile nord-américain, mais cela reste une possibilité.
La collaboration d’Isuzu avec Toyota, qui partage déjà sa technologie de véhicules électriques avec Subaru et ses groupes motopropulseurs hybrides avec Mazda, rend ce retour un peu plus plausible.
Source : Automotive News
