Pour célébrer son 60e anniversaire au Canada, Toyota a organisé un périple canadien. Ainsi, les journalistes du pays ont été invités à participer à l’une des six étapes reliant Saint-Jean de Terre-Neuve à Victoria en Colombie-Britannique. EcoloAuto a réalisé la sixième portion du trajet reliant Calgary à Victoria. Le tout s’est déroulé sur trois journées. Voici le résumé de la première journée sous la forme d’un journal de bord.
Après avoir atterri à Calgary le lundi 26 août dernier, nous avons monté à bord d’une Toyota Camry 2025 tôt le lendemain matin. Rappelons que ce millésime marque l’introduction de la neuvième génération de la berline intermédiaire qui est proposée exclusivement dans une formule hybride. Un programme chargé nous attendait!
À quelques kilomètres de notre hôtel se trouvait le musée de la Gasoline Alley. Non seulement cet endroit renferme une quantité impressionnante de véhicules datant de la période précédant la Deuxième Guerre mondiale, mais on a également pu y voir de près une tonne d’artéfacts liés à l’automobile comme d’anciennes pompes à essence ainsi que des enseignes publicitaires. Parmi les nombreuses marques orphelines, nous avons définitivement eu un coup de coeur pour le duo de Hudson Traveler 1940 et Pick-up 1946 qui logeaient au sous-sol de cet endroit chaleureux et riche en histoire.
Par la suite, à quelques pas de là, nous étions attendus au concessionnaire Toyota Heninger. Il s’agit de l’une des plus anciennes concessions de la marque au pays. Cette passion pour Toyota se ressent lorsque l’on entre dans le concessionnaire qui profite actuellement d’une cure de jeunesse. La salle d’exposition reflète ce que la marque offre de plus moderne avec la plus récente génération de la GR Supra et le nouveau Land Cruiser. Qui plus est, elle témoigne de l’héritage du constructeur en présentant une Toyopet Crown 1960, un Toyota Land Cruiser FJ-45 1981 ainsi qu’une Toyota 700 1965.
Après ces deux visites enrichissantes, le roadtrip a débuté pour de bon. À partir de Calgary, nous avons parcouru un peu plus de 200 kilomètres pour nous rendre au parc national de Yoho. Au terme de cette portion du trajet, l’ordinateur de bord a enregistré une consommation de 5,2 L/100 kilomètres. Cette donnée fait état une fois de plus de l’efficacité de la technologie hybride. Fidèle à ses habitudes, la Camry demeure une routière exceptionnelle dont le confort est remarquable. À notre avis, certains acheteurs de VUS auraient intérêt à la choisir avant un VUS compact. Suite à ce premier contact en ce qui nous concerne avec la nouvelle génération de la Toyota Camry, nous avons perçu qu’elle est mieux insonorisée que le précédent modèle. Il est à noter que le modèle mis à l’essai profitait du système à quatre roues motrices. En revanche, les acheteurs peuvent aussi choisir une Camry à roues motrices avant. La Toyota Camry de précédente génération était la championne de son segment et nous demeurons persuadés que ce titre lui revient à nouveau avec la plus récente itération du modèle.
La nouvelle Toyota Camry 2025 dévoilée avec un moteur hybride de série plus puissant
Pour conclure la journée, un parcours de 400 kilomètres au volant d’un Toyota bZ4X 2024 était au programme. Avant d’emprunter à nouveau la route transcanadienne, une séance de recharge sur une borne de 50 kW était de mise. Heureusement, l’application du Circuit électrique d’Hydro-Québec nous a permis de réaliser le tout avec une facilité relative bien que nous étions à l’autre bout du pays.
Après 200 kilomètres, il était temps de prendre une pause à Revelstoke pour une deuxième séance de recharge afin de s’assurer de pouvoir se rendre à destination. L’opération de cette borne de 50kW se trouvant sur le terrain d’un détaillant de carburant était légèrement plus complexe. Malgré tout, nous avons réussi à nous rendre à la destination finale de la journée, soit Kelowna au courant de la soirée. L’autonomie restante était de plus en plus petite et la fatigue, quant à elle, était de plus en plus grande. L’ordinateur de bord a enregistré une consommation de 16,8 kWh/100 kilomètres au terme de ce trajet de 400 kilomètres. Le Toyota bZ4X demeure dans le clan des mal-aimés parmi les autres multisegments électriques. Heureusement, le constructeur affirme avoir corrigé certains éléments en 2024. Toutefois, certains irritants demeurent. Également, la position du volant par rapport à l’instrumentation continue de nous rendre perplexes.
La deuxième portion de ce périple visant à commémorer le 60e anniversaire de Toyota au Canada suivra demain.