
L’étude révèle que les VE réduisent les coûts de propriété et les émissions, malgré des frais d’amortissement plus élevés.
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Les VE canadiens permettent d’économiser plus de 19 000 $ en frais de carburant par rapport aux voitures à essence sur une période de cinq ans.
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82 % des VE étudiés ont des coûts d’entretien inférieurs à ceux de leurs homologues à essence.
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Les VE réduisent les émissions de CO2 de six tonnes métriques en moyenne sur cinq ans.
L’analyse du coût de possession des véhicules électriques (VE) au Canada en 2024 réalisée par Vincentric a révélé que 98 % des véhicules électriques étudiés avaient des coûts de possession sur cinq ans inférieurs à ceux des véhicules à essence comparables. Il s’agit d’une légère augmentation par rapport aux résultats de l’année dernière, où 95 % des VE avaient un coût total de possession inférieur.
L’étude a analysé 50 modèles de VE des dernières années et les a comparés à des véhicules à essence équivalents sur la base de huit facteurs de coût : dépréciation, frais et taxes, financement, carburant, assurance, entretien, coût d’opportunité et réparations.
Les véhicules électriques ont continué à surpasser les moteurs à combustion interne (MCI) en termes de coûts de carburant et d’entretien. Selon le rapport, les 50 VE étudiés avaient des coûts énergétiques inférieurs à ceux de leurs homologues à essence, avec une économie moyenne de plus de 19 000 $ sur cinq ans.
Les économies d’entretien sont également substantielles, 82 % des VE (41 sur 50) affichant des coûts d’entretien inférieurs à ceux des véhicules à essence.
Malgré ces économies, la dépréciation reste un inconvénient financier pour de nombreux VE. Seuls 32 % des VE (16 sur 50) de l’étude ont des coûts de dépréciation inférieurs à ceux des véhicules à essence. Pour les autres VE dont les coûts d’amortissement étaient plus élevés, la dépense supplémentaire s’élevait en moyenne à 6 000 $.
L’analyse a mis en évidence les avantages environnementaux des VE en plus de leurs avantages financiers. Par rapport aux véhicules à essence, les VE réduisent les émissions de CO2 d’environ six tonnes sur cinq ans. Ces réductions d’émissions tiennent compte des gaz à effet de serre produits lors de la production d’électricité pour la recharge des VE.
David Wurster, président de Vincentric, a déclaré : « Il peut être difficile pour les consommateurs de voir le potentiel d’économie des VE lorsqu’ils coûtent généralement beaucoup plus cher à l’achat. Malgré cela, notre dernière étude a révélé que 98 % des VE au Canada coûtent moins cher à l’achat que leurs alternatives à essence, soit encore plus que les 95 % de l’année dernière. »
L’analyse a pris pour hypothèse une distance de conduite annuelle de 25 000 kilomètres sur cinq ans. Les remises fédérales sur les VE et le prix des véhicules en septembre 2024 ont été pris en compte dans les résultats.