Vous n’en verrez pas de sitôt sur les routes canadiennes mais la nouvelle hybride, la Toyota Sienta, pourrait peut-être un jour traverser le Pacifique si son succès est important au Japon. Car la Sienta, sortie il y a quelques jours à peine en sol asiatique, est la dernière génération de véhicule hybride offerte par Toyota et qui s’adresse à une clientèle plus jeune.
Ainsi, la Sienta (dont le nom s’apparente beaucoup à la grande fourgonnette Sienna), est en fait une version diminutive de la grande fourgonnette et s’apparente davantage à la Mazda5 et à la Kia Rondo qu’à une berline compacte. La grande trouvaille : la Sienta est une hybride au catalogue pour le moins coloré, histoire d’attirer de jeunes acheteurs.
Physiquement, la Sienta profite d’un design basé sur… des souliers de trekking, a expliqué le designer. Pour accentuer cet aspect, on a allongé la partie avant, et rehaussé l’arrière. La ressemblance avec le soulier est évidente.
L’habitacle a aussi sa part de conception unique. Des formes étranges animent la planche de bord qui abrite un petit écran de 9 centimètres à peine.
La nouveauté, ce sont cependant les choix de couleurs, toutes plus brillantes les unes que les autres. La version jaune, avec des accents bleutés, n’est certes pas la plus discrète, mais un orange vif, ou un vert néon sont aussi de mise.
Sous le capot, la même motorisation que la Toyota Prius C chez nous : un petit moteur 4 cylindres 1,5 litre jumelé à un petit moteur électrique, pour un total de 100 chevaux. Une version totalement à essence est aussi vendue, avec une puissance de 109 chevaux.
Pour le moment, la Sienta n’est pas au programme au Canada, mais Toyota envisagerait d’étendre sa vente à l’Europe. L’Amérique ne sera ensuite qu’un saut de puce!