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Tesla a demandé un allègement des nouveaux droits de douane de 100 % sur les véhicules électriques.
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Elon Musk, le patron de Tesla, a attaqué le premier ministre en ligne à plusieurs reprises.
Tesla ne veut pas payer de droits de douane sur les véhicules importés de Chine au Canada. Selon une nouvelle, avant que les autorités fédérales n’annoncent l’application de droits de douane de 100 % sur ces véhicules électriques, Tesla avait pris contact avec Ottawa pour obtenir un meilleur accord.
L’annonce canadienne a suivi l’exemple des États-Unis, où des droits de douane ont été ajoutés à tous les véhicules électriques expédiés depuis la Chine. Les raisons invoquées sont que le gouvernement chinois a mené une politique intentionnelle de surcapacité et de subventions qui a abouti à des prix artificiellement bas. Des prix avec lesquels la production nationale ne pouvait pas rivaliser.
Reuters rapporte qu’une source lui a dit que Tesla avait approché le gouvernement avant l’annonce, à la recherche d’un meilleur tarif. La source a déclaré que Tesla voulait un taux similaire au taux préférentiel qu’elle a reçu de l’UE. Tesla s’est vu accorder un taux préférentiel de 9,0 %, bien en deçà de la fourchette de 17,4 à 36,3 % à laquelle sont confrontées les autres importations chinoises de véhicules électriques.
Tesla ne décortique pas ses ventes par point d’origine. Notre propre source, qui connaît bien le dossier, mais souhaite rester anonyme, a déclaré qu’environ la moitié des ventes de Tesla Model 3 et Model Y au Canada sont des importations en provenance de Shanghai, le reste provenant des usines américaines de Tesla.
Le constructeur automobile ne répond pas aux questions de relations publiques. Reuters rapporte que le bureau de la ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, qui a la responsabilité générale des tarifs douaniers, a refusé d’aborder les pourparlers avec Tesla. Les droits de douane entrent en vigueur le 1er octobre.