Il fallait savoir lire entre les lignes, mais le budget du Gouvernement du Québec a réservé une jolie surprise aux automobilistes québécois : à compter de 2017, il sera possible de commander des plaques d’immatriculation personnalisée.
Pour le moment, aucun détail n’a percé quant aux règles qui vont régir ces commandes. Tout au plus le budget prévoit-il des retombées financières de l’ordre de 5 millions de dollars par année dans les coffres de la Société de l’Assurance-Automobile du Québec (SAAQ).
Si l’on se fie aux règles utilisées dans les autres parties du pays où ce genre de plaques personnalisées est permis, le libellé devra comprendre des chiffres, des lettres ou une combinaison des deux.
Une politique de gestion des mots permis devra cependant être instaurée afin d’éviter l’utilisation de propos insultants ou à connotation sexuelle.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle politique est présentée au Québec. Les plaques personnalisées devaient faire leur apparition en 2015, mais un changement de gouvernement avait obligé le ministère des Transports à reporter l’application de la politique.
Une proposition à l’étude
Mentionnons que ce n’est pas la seule portion qui pourrait affecter les automobilistes dans le budget québécois. Une proposition, toujours à l’étude, prévoit notamment d’imposer une tarification supplémentaire pour les immatriculations des véhicules de luxe ou valant plus de 50 000$.
Si cette tarification est adoptée, les fonds amassés serviront à financer les milliards de dollars que Québec devra verser au Fonds sur la taxe de l’essence. Selon l’entente Canada-Québec, d’une durée de dix ans entre 2014 et 2014, le Gouvernement du Québec s’est engagé à version 2,5 milliards de dollars à ce fond, devant servir au financement d’infrastructures locales.