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La berline plein grandeur est en service depuis le début des années 80.
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La Nissan Maxima s’était autoproclamée comme voiture sport à quatre portières.
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La catégorie des berlines pleine grandeur n’existe tout simplement plus.
« La berline telle qu’on la connaît est en chute libre ». Cette affirmation, vous l’avez déjà entendu quelque part. L’intérêt des consommateurs – et des constructeurs – pour tout ce qui a une connotation « utilitaire » fait mal aux voitures dites traditionnelles.
S’il y a encore un peu d’espoir dans les segments compacts et intermédiaires, c’est plus dramatique du côté des berlines pleine grandeur qui ont toutes été envoyées à la retraite ou remplacées par des curiosités comme la Toyota Crown, cette pseudo-berline surélevée venue prendre la place de la Toyota Avalon dans l’alignement de la marque.
L’histoire se répète malheureusement chez Nissan qui dit adieu à sa Maxima après l’année-modèle 2023, une berline dont les origines remontent au début des années 80 alors que la voiture portait encore l’appellation Datsun sur ses extrémités. Disponible au début sous forme de berline ou de familiale, la Datsun 810 Maxima proposait encore une architecture à roues arrière motrices. Toutefois, dès l’année-modèle 1985, la Nissan Maxima (le nom Datsun a simplement été enlevé pour cette deuxième génération du modèle) est passée en mode roues motrices avant. Les générations se sont succédé au fil des décennies, la Maxima qui s’est même autoproclamée voiture sport avec son autocollant 4DSC (pour Four-Door Sports Car).
Mais, avec le temps et l’arrivée d’une boîte de vitesses à variation continue, la grande berline de Nissan s’est embourgeoisée à un point tel que le comportement routier de la voiture avait perdu de son lustre, au même titre que les autres berlines de la catégorie d’ailleurs.
L’usine de Smyrna au Tennessee a d’ailleurs tenu à rendre hommage à la Maxima pour la toute dernière voiture de la lignée, une livrée Platine arborant la couleur Rouge Écarlate. Quelques employés de la chaîne d’assemblage ont d’ailleurs pris la photo protocolaire pour immortaliser cette fin de production d’un modèle qui a malgré tout traversé les époques en Amérique du Nord.
L’usine américaine a assemblé plus d’un million d’exemplaires de la voiture depuis 2003, l’année où le complexe du Tennessee a reçu le mandat de production de la Maxima.
Avec le virage électrique, le constructeur nippon doit à tout prix accélérer son passage à l’énergie alternative et la fin d’un modèle de moins en moins populaire fait partie des réalités de l’industrie. La Nissan Maxima va donc rejoindre les Chevrolet Impala, Toyota Avalon, Buick Lacrosse, sans oublier les Chrysler 300 et Dodge Charger qui disparaissent aussi du paysage automobile nord-américain après 2023.
