Si on se fie à l’équipementier britannique GKN, le moteur roue pourrait bien devenir réalité au cours des prochaines sur les voitures électriques. On le sait, le projet est à l’étude depuis longtemps (Hydro-Québec et sa filiale TM4 en ont fait l’étude durant de longues années) mais aucun véhicule de production n’a encore intégré totalement cette technologie.
D’autres, comme Michelin, ont aussi travaillé avec insistance sur le projet. Chez le projet, c’est le Active Wheel qui a fait l’objet de tests depuis au moins 2008.
« La technologie du moteur électrique intégré à la roue n’est pas encore réaliste pour les voitures sportives, qui nécessitent de gros moteurs électriques », a expliqué dans un communiqué Theo Gassman, directeur du développement des systèmes électriques chez GKN.
Selon le spécialiste cependant, cette technique pourrait aisément trouver sa place sur des petites citadines nécessitant moins de 30 à 40 kW par moteur (40 à 55 chevaux).
Même si rien de concret du genre n’existe encore sur nos routes, on estime que l’intégration du moteur électrique dans la roue offre plusieurs avantages. Cela facilite la création de véhicules à quatre roues motrices. On sait que Tesla et d’autres (notamment les voitures de performance comme la Porsche 918 Spyder) comptent sur des moteurs avant et arrière pour diviser la puissance. Mais en divisant le tout en quatre, on obtient une réponse encore plus précise du rouage intégral.
L’absence d’arbre de transmission et de tunnel pour le loger permet aussi de concevoir un habitacle plus ouvert et mieux aménagé, n’étant pas limité par l’espace occupé sur le plancher. GKN n’a pas encore donné de date exacte d’une production en série de cette technique, qui devrait cependant intéresser plusieurs constructeurs automobiles.
L’équipementier n’est pas nouveau dans le monde de la voiture électrique et hybride. C’est à lui que l’on doit les composantes hybrides de la Porsche 918 Spyder et de la BMW i8.