
-
Le multisegment intermédiaire devra attendre encore un peu.
-
La production va débuter à la mi-2024.
-
Le code informatique est à l’origine de ce délai.
Le nouveau et très attendu Volvo EX90 devra attendre encore un peu avant d’effectuer ses premiers tours de roues. En effet, le multisegment de taille intermédiaire désigné pour remplacer l’actuel XC90 ne pourra entrer en production qu’à la mi-2024. L’information a été dévoilée à l’occasion de la conférence téléphonique sur les résultats de l’entreprise.
La complexité du code logiciel serait derrière ce délai de livraison, le constructeur qui veut s’assurer du bon fonctionnement de la technologie lidar incorporée de série à bord du nouveau multisegment phare de la marque suédoise. Selon Volvo, ce « bouclier de sécurité invisible » contribuerait à réduire d’un cinquième les accidents entraînant des blessures graves ou la mort.

Il faut rappeler que l’écriture de ce fameux code logiciel est assurée à l’interne par Volvo. Ce délai pour entamer la production du nouveau modèle va donner un peu plus de temps aux ingénieurs pour peaufiner cette technologie d’aide à la conduite.
Sans surprise, la sécurité fait partie des priorités pour une marque comme Volvo qui a bâti sa renommée par la sécurité de ses véhicules. Et cette technologie lidar se veut un bon élément de différenciation, d’autant plus que Volvo a l’intention de l’intégrer à bord de toutes les livrées du multisegment EX90.

C’est à l’entreprise Luminar Technologies, qui s’occupe du lidar iris et de son logiciel Sentinel, que l’on doit la technologie qui fera équipe avec le logiciel maison de Volvo pour assurer ce niveau de sécurité accru à bord du véhicule utilitaire.
Le système lidar, qui fait équipe avec des caméras, des radars et des capteurs à ultrasons, peut détecter un piéton situé à une distance de 820 pieds (ou 250 mètres), et ce, même à cadence d’autoroute.
La décision de retarder la commercialisation du Volvo EX90 n’est pas nécessairement farfelue en ces temps où la crise d’approvisionnement fait toujours rage et où les troubles de logiciels sont de plus en plus responsables du non-fonctionnement de certains modèles récents. Les exemples se multiplient depuis quelques saisons, à l’ère où l’information monté à bord joue un rôle primordial au sein de l’industrie automobile.