C’est ce qu’a annoncé le partenaire de Qiantu Motor la semaine dernière. Ce partenaire est Mullen Technologies et aidera le manufacturier chinois à homologuer, assembler et commercialiser la K50.
Ce n’est pas la première fois qu’un manufacturier automobile chinois essaie de percer le marché Américain et, jusqu’à maintenant, aucun d’entre eux n’a réussi à retenir la confiance des acheteurs.
Qiantu Motor essaie donc de s’attaquer directement à Tesla avec sa K50, une voiture sport électrique de luxe. Selon Mullen Technologies, cette biplace développera 402 ch et aura un cadre en aluminium et des fermetures en fibre de carbone, sans mentionner la taille exacte de la batterie.
En important des composants prêts à l’assemblage et en utilisant des composants clés venant de l’Amérique du Nord permettra à la K50 d’être disponible pour les consommateurs nord-américains en 2020 « à un prix étonnamment abordable », mentionne Mullen.
L’entreprise chinoise a fait ses débuts sur la scène internationale en 2015 avec une apparition au Salon de l’Auto de Shanghai avec sa K50 sous la bannière de sa société mère CH-Auto Technology.
La Qiantu Motor K50 aura une autonomie de 380 km et est le premier modèle de la marque. Disponible depuis le mois d’août en Chine, elle se vend au prix de 754,300 yuans, soit 147,000$ CAD.
Mullen Technologies prendra des dépôts pour dès 2019 et les premières K50 devraient être livrées en 2020. Bien que cette bagnole semble prometteuse, avec l’arrivée sur le marché, en 2020, de plusieurs véhicules électriques de marques déjà bien établies, comme Audi et Mercedes, pour ne nommer que ceux-là, Qiantu Motor devra travailler fort pour gagner ses parts du marché. Déjà que les parts de marché des ventes de véhicules électriques neufs sont à moins de 2% aux États-Unis en ce moment.