Elle n’est pas la première voiture à être totalement fabriquée avec une imprimante 3D, mais la DM Blade a le mérite d’être la première super voiture écologique à être assemblée de cette façon.
La compagnie américaine Local Motors avait, en janvier dernier, présenté sa Strati, une petite voiture ressemblant plus à un tout terrain qu’à une auto de route. La voiture était quand même munie d’un moteur de 430 chevaux, et avait été totalement assemblée avec une imprimante 3D.
Une autre société américaine, Divergent Microfactories (d’où le « DM » dans l’appellation de la voiture), a présenté cette semaine la toute première supervoiture conçue de la même manière.Sous le capot de cette innovation technologique, un moteur 2,0 litres turbo qui fonctionne à la fois au gaz naturel et à l’essence. Ne soyez pas trop inquiet pour les performances puisque la voiture développe quelque 700 chevaux pour un maigre 635 kilos. Selon son concepteur, Kevin Czinger, cette combinaison devrait permettre de réaliser le 0-100 kilomètres à l’heure en 2 secondes à peine, soit l’équivalent de la plus puissante Bugatti Veyron.
Pour le président de la conpagnie Divergent microfactories cependant, la principale qualité de son modèle, c’est plutôt son mode de conception que ses capacités mécaniques. « La société a fait de grandes avancées dans la prise de conscience et l’adoption de véhicules plus propres et plus écologiques, explique-t-il. Le problème, c’est que même si ces voitures existent déjà, leur conception même est tout sauf respectueuse de l’environnement », a-t-il expliqué dans un communiqué.
Pour Kevin Czinger, fabriquer une voiture avec une imprimante 3D permet de limiter le gaspillage des composantes, ce qui élimine du même coup celui des matières fossiles. Toujours selon lui, construire une DM Blade serait selon lui bien plus écologique qu’une hybride construite à la chaine.
On ignore cependant la capacité de production, ou le coût de revente de la DM Blade. Avouons cependant qu’elle a du style.