Le scandale du diesel est loin d’être terminé pour le groupe Volkswagen. On le sait, aux États-Unis, une entente serait sur le point d’être entérinée par la cour de Californie concernant un règlement à survenir entre les propriétaires de voitures Volkswagen TDI équipée du moteur 2,0 litres et le constructeur.
Les Canadiens ne sont toujours pas au courant du genre d’entente qui les affectera, mais il y a fort à parier que les détails seront semblables à ceux prévus aux États-Unis.
Il semble bien cependant que dans le cas de Audi, les choses soient un peu plus complexes. Les véhicules touchés, des Audi Q7 vendus entre 2009 et 2015 et équipés du moteur 3.0 litres diesel, seraient pour le moment jugés irréparables.
En fait, au départ, le groupe Volkswagen avait estimé que de régler ce problème serait sans complication. Or, à deux reprises le tribunal américain a refusé la solution technique proposée pour réparer ces véhicules. Il semble en effet que le problème soit plus complexe qu’une simple mise à jour logicielle.
Si aucune solution technique n’était trouvée, Audi serait forcée de racheter quelque 25 000 véhicules en Amérique du nord seulement. Or, en fonction des termes de l’entente préalable, chacun de ces véhicules aurait une valeur estimée de 20 000$ à 30 000$ US. Le rachat ajouterait donc une dépense approximative de 1 milliard de dollars US aux dépenses déjà encourues par le groupe Volkswagen.
L’information, dévoilée par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, doit toutefois être confirmée le 3 novembre prochain.