
Le cœur de la Tourbillon est autant une œuvre d’art qu’un exploit mécanique
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Sans turbocompresseurs, ce n’est que de la puissance brute
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Un moteur digne de Bugatti nécessite ce qu’il y a de mieux
Dans une série qui pourrait bien comporter plus d’épisodes que le nombre de voitures produites par la marque en une année, Bugatti a lancé un regard approfondi sur la création de son tout nouveau moteur V16 — le cœur mécanique de sa dernière création, la Bugatti Tourbillon.
Mate Rimac, le nouveau patron de Bugatti, ne disposait pas des moyens quasi illimités ni de l’attitude flamboyante de Ferdinand Piëch, à l’époque de la conception du moteur W16 original sous l’égide du Groupe Volkswagen. Il a donc fait appel à Cosworth, une entreprise mondialement reconnue pour son expertise en conception de moteurs.
Plutôt que de commencer avec un moteur d’essai monocylindre, Bugatti a développé un prototype à quatre cylindres, avant de l’étendre à seize. Le moteur a été mis au banc pour la première fois en 2023. Chez Bugatti, la performance est essentielle, mais l’esthétique l’est tout autant. C’est pourquoi d’innombrables itérations du collecteur d’admission ont été testées pour allier beauté et efficacité.
Le moteur final développe 1 000 chevaux à un régime vertigineux de 9 000 tr/min. Il génère également un couple de 664 lb-pi. C’est moins que le précédent W16, mais celui-ci fonctionne sans turbocompresseur. Et surtout, il profite de la technologie de motorisation électrique de Rimac, portant la puissance combinée à un impressionnant 1 800 chevaux.
Regardez la vidéo pour découvrir tous les détails et admirer cette mécanique de rêve à seize cylindres.