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La question des tarifs américains est au coeur de la décision de Volvo.
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La forme de la XC70 rappelle le XC60, mais avec un empattement plus long.
Viendra, viendra pas? C’est la question qu’on se pose depuis que le constructeur d’origine suédoise a divulgué les premières photos ombragées de sa nouvelle XC70 à motorisation hybride rechargeable à autonomie prolongée. Pour l’instant, Volvo parle du marché chinois et de la possibilité d’explorer d’autres régions dans le monde à une date ultérieure.

Basée sur la plateforme SMA (pour Scalable Modular Architecture), cet heureux mélange entre une familiale et un VUS n’est pas sans rappeler l’actuel XC60, mais avec un empattement visiblement plus long. L’autonomie en mode purement électrique serait de 200 km, une distance calculée par les standards CLTC du marché chinois.
« Le XC70 marque notre entrée stratégique dans le segment des hybrides rechargeables à autonomie étendue, un pont idéal vers l’électrification totale. […] Cela nous permet de maintenir et de développer une gamme de produits équilibrée, tout en proposant une alternative très attrayante aux clients qui ne sont pas encore prêts pour les véhicules entièrement électriques. C’est également un exemple de régionalisation, où nous nous adaptons aux besoins du marché local. », a déclaré Håkan Samuelsson, PDG de Volvo.

On peut constater à la vue de ces premières photos que la XC70 reprend le design des modèles électriques de la marque avec cette portion où l’écusson prend place complètement fermée. En revanche, des clapets installés plus bas permettent au groupe motopropulseur thermique de « respirer » de temps à autre.
L’idée derrière cette première hybride rechargeable à autonomie prolongée est de profiter le plus longtemps possible du silence et de la propulsion zéro émission du penchant électrique la plupart du temps. Mais, avec une alternative thermique, l’anxiété reliée à l’autonomie de la batterie est grandement réduite.

Reste maintenant à savoir si Volvo tient au marché nord-américain ou si, au contraire, la conjoncture l’empêche de passer à l’attaque aux États-Unis et au Canada. On en saura assurément plus dans les semaines et mois à venir.