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Les deux VUS compacts sont construits à l’usine d’assemblage de Louisville au Kentucky.
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Ford a dit qu’il ne prévoit pas remplacer l’Escape à la fin de son cycle de vie.
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Des négociations avec le syndicat des employés auront lieu l’an prochain.
Bien qu’ils aient été rafraîchis pour l’année-modèle 2023, le Ford Escape et le Lincoln Corsair sont désormais confrontés à un avenir incertain, tout comme l’usine qui les fabrique.
Selon Ford Authority, le constructeur automobile ne prévoit pas de remplacer les Escape et Corsair actuels après la fin de leur cycle de production dans quelques années.
Cela signifie que l’usine d’assemblage de Louisville, dans le Kentucky, où l’Escape est produit depuis 2012 et le Corsair depuis 2019, risque d’être fermée au cours de la présente décennie.
Ce n’est pas la seule possibilité puisque l’entreprise pourrait choisir d’y transférer la production d’un modèle existant après que l’Escape et la Corsair aient quitté la gamme de sa marque, mais aucune annonce en ce sens n’a été faite pour le moment.
L’idée que Ford choisira de garder l’usine ouverte est soutenue par le fait qu’elle a investi 550 millions de dollars américains dans Louisville Assembly pas plus tard qu’en 2019 afin de maintenir l’installation à jour malgré le fait qu’elle ait été en activité depuis 1955.
En outre, l’entreprise n’a fermé aucune de ses usines aux États-Unis depuis 2011, et lorsque l’usine d’Oakville, en Ontario, qui fabrique le Ford Edge et le Lincoln Nautilus, a été confrontée à une situation similaire en 2020, l’entreprise a tenu des discussions avec le syndicat des travailleurs et a décidé de réoutiller l’usine pour la production des futurs Explorer et Aviator électriques.
Cependant, l’électrification massive de l’industrie automobile crée beaucoup de changements majeurs dans la façon dont les constructeurs automobiles mènent leurs activités. Cela pourrait conduire Ford à abandonner certaines de ses installations actuelles afin d’économiser face à des investissements importants dans les VÉ.
Des discussions avec le syndicat United Auto Workers (UAW) qui représente les 4 100 employés de l’usine de Louisville auront lieu en 2023 et elles pourraient conduire Ford à décider d’y faire construire certains de ses prochains modèles électriques.