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En essayant de plus en plus de véhicules électriques, j’ai dû acheter un chargeur domestique.
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Electrify Canada m’a prêté une borne HomeStation de niveau 2 pour que j’en fasse l’essai.
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D’ici peu, les chargeurs domestiques seront vendus comme un simple appareil ménager.
Le jour viendra bientôt où les chargeurs domestiques seront achetés de la même manière qu’un réfrigérateur ou un téléviseur. Ils feront tous la même chose, présenteront des spécifications légèrement différentes, varieront énormément en termes de prix et, en tant que consommateur final, vous devrez en choisir un. Pour notre premier essai d’un chargeur domestique, nous avons mis à l’épreuve le HomeStation d’Electrify Canada.
Tout d’abord, un peu de contexte. Au cours des deux dernières années, je suis passé de l’essai de trois ou quatre VE par année à plus d’une douzaine, et ce n’est pas fini. Je ne me suis jamais préoccupé de la recharge, car il y a des chargeurs publics de niveau 2 à moins de 15 minutes de marche de ma maison. C’est pourquoi, à la fin de l’été 2022, j’ai acheté un chargeur domestique de niveau 2 sur Amazon.
L’essentiel
Je vais être honnête : j’ai magasiné en ligne pendant à peine cinq minutes et j’ai commandé l’une des unités portables les moins chères disponibles, fabriquée par Nanjing Shenqi Electronic Technology en Chine. Il était en promotion à 350 $ et présentait les caractéristiques suivantes : capacité jusqu’à 40A, 230V, avec une puissance de sortie maximale de 9,6 kW. Ses défauts sont qu’il n’est pas programmable, qu’il doit être débranché lorsqu’il n’est pas utilisé, qu’il n’est pas un objet moderne comme la plupart des chargeurs muraux, et c’est à peu près tout.
Jusqu’à présent, mon expérience avec ce chargeur m’a ouvert les yeux. L’impossibilité de créer un programme avec le chargeur a été compensée sans effort par la possibilité de programmer les VE testés, tels que le Kia Soul EV et le Ford F-150 Lightning, en établissant des fenêtres de charge aux heures creuses via le véhicule, et cela a fonctionné à merveille. Et si nécessaire, les niveaux de charge peuvent être suivis via les applications des constructeurs automobiles.
Electrify Canada HomeStation de niveau 2
Les chargeurs muraux sont l’une des solutions les plus populaires pour la recharge des VE à domicile. La plupart d’entre eux ont une apparence très élégante et sont des pièces maîtresses, un peu comme un réfrigérateur en acier inoxydable. Outre l’aspect visuel, ces chargeurs sont tous dotés de différentes fonctions qui les rendent plus pratiques pour les propriétaires de VE. Par exemple, bon nombre d’entre eux offrent une connectivité Wi-Fi intégrée qui vous permet de surveiller votre charge de n’importe où, tandis que d’autres sont dotés de voyants DEL qui indiquent que la charge est terminée ou qu’il y a un problème avec l’équipement de votre chargeur.
L’HomeStation d’Electrify Canada (EC) possède tous ces caractéristiques et biens plus encore. À 999 $, il est presque trois fois plus cher que mon chargeur portable, mais son prix est comparable à celui de ses concurrents. Ses caractéristiques de base sont les suivantes : courant maximal de 40 A, puissance d’entrée de 240 V et puissance de sortie maximale de 9,6 kW. Sa plage de fonctionnement de -30 °C à +50 °C, soit de 10°C plus élevée que celle de l’unité portable qui m’appartient (-40 à +50), mais entre -30 °C et -40 °C, convenons que personne ne sort de la maison… En outre, EC dispose d’une application qui permet à l’utilisateur d’accéder à la programmation, à l’état de charge, etc.
Difficultés liées à l’application
J’ai reçu mon premier chargeur d’EC pour découvrir qu’il était malheureusement défectueux. Quelques appels et courriels avec Electrify America plus tard, une deuxième HomeStation a été livrée. Celle-ci a démarré immédiatement et a montré ses vraies belles D.E.L. de couleurs. Bien que la connexion au WiFi et à l’unité ait été facile, la navigation et la programmation de l’application se sont avérées beaucoup moins intuitives. En bref, l’application n’est pas entièrement conviviale et les sélections de menus, telles que la planification d’un programme de charge, ne sont jamais complétées par une option « set » ou « save » — il faut revenir en arrière dans les menus ou passer directement à la page d’accueil. Il se peut que des changements aient été apportés à l’application depuis que je l’ai utilisée en janvier.
J’ai réglé l’appareil à 32 A et j’ai commencé à l’utiliser le jour même où il a été mis en ligne. Je me suis assuré de déprogrammer les horaires de charge des VE testés (s’ils étaient configurés) pour me fier à l’application d’EC et l’examiner. La plupart du temps, l’application a fait le lien entre le véhicule électrique et le chargeur pour fournir le jus nécessaire, mais à quelques reprises, le programme n’a pas permis d’effectuer une session de charge au moment voulu.
Je soupçonne que c’est parce que l’application ne propose pas d’option « set » ou « save » que la programmation a été abandonnée. Je le sais, car j’ai dû reprogrammer la cédule à deux reprises, ce qui a eu pour conséquence que le véhicule ne s’est pas rechargé pendant la nuit comme prévu. À l’exception de l’application qui n’est pas idéale, l’EC HomeStation est tout ce qu’un propriétaire de VE recherche. Il a le style et les performances que l’on attend d’un chargeur domestique de niveau 2.
La concurrence s’intensifie
Comparé à d’autres chargeurs domestiques, le prix de l’Homestation est moyen. Les chargeurs de ChargePoint, JuiceBox et d’autres, y compris la nouvelle TurboConnect Wallbox de Webasto, offrent des performances similaires pour un prix à peu près équivalent. Le service à la clientèle sera certainement l’élément différenciateur.
Nous espérons examiner d’autres chargeurs à l’avenir, au fur et à mesure que l’offre s’étoffera.