Le constructeur Nissan a beaucoup fait parler de ses nouveaux produits dernièrement et il semble que ça ne soit pas terminé. Cette fois, c’est au tour du nouveau Qashqai de faire son entrée, mais pas de ce côté-ci de l’Atlantique. En effet, c’est plutôt l’aile européenne de la marque qui a levé le voile sur la troisième génération du modèle, le multisegment urbain qui, malgré une robe au goût du jour, ne change pas outrageusement.
Malgré le fait qu’il soit plus long (35 mm), plus large (32 mm) et plus haut (25 mm), on reconnaît les proportions du modèle sortant qui, il faut l’avouer, était déjà convaincant en ce sens. À l’avant, la grille de calandre en « V » est toujours là, mais elle est plus large que par le passé, tandis que les blocs optiques aux DEL adoptent une signature plus proche de celle employée sur le Murano, notamment. De profil, le nouveau Qashqai reçoit lui aussi un toit flottant et Nissan ajoute même la possibilité d’équiper le véhicule de jantes de 20 pouces! Finalement, la portion arrière adopte des feux de position amincis, semblables à ceux utilisés sur les modèles de la marque.
À l’intérieur, l’influence du Rogue se voit dès le premier coup d’œil avec cette planche de bord équipée d’un écran digital derrière le volant, d’un autre écran, tactile celui-là, en plein centre de la planche et même de ce fameux pommeau aplati entre les deux occupants de la première rangée. Même le superbe volant sport reprend du service à bord du nouveau Qashqai. Il y a même un afficheur tête haute, un système qui risque d’être réservé au modèle le plus dispendieux lorsque la version nord-américaine sera officialisée.
Reste maintenant à savoir si le constructeur reprendra les motorisations destinées au vieux continent. Nissan présente un alignement entièrement électrifié pour son VUS urbain européen. Le moteur 4-cylindres turbo de 1,3-litre est jumelé à un système hybride léger, en plus d’être offerte en deux niveaux de puissance : 138 ou 156 chevaux. De plus, ce moulin est accouplé à une boîte manuelle ou une unité à variation continue. C’est d’ailleurs la seule transmission pouvant être commandée avec le rouage intégral.
L’autre option, baptisée e-Power, place plutôt le moteur thermique en second ordre, ce dernier qui sert plutôt de génératrice pour recharger les batteries qui alimentent un moteur électrique d’une puissance de 187 chevaux.
Il faudra certainement attendre quelques mois avant de voir quelle sera la stratégie de Nissan pour le Qashqai nord-américain. Mais, avec la nouvelle Sentra qui utilise le même moteur que dans le Qashqai sortant, il serait surprenant que l’aile locale laisse tomber cette motorisation. On en saura plus d’ici la fin de l’année.