Après la présentation « camouflée » de la Toyota la plus attendue des 10 dernières années au Festival de la Vitesse à Goodwood, on en sait un peu plus sur la voiture sport qui fera renaître l’un des noms les plus mythiques de l’industrie automobile japonaise.
En effet, le magazine Road&Track a obtenu un document interne qui annonce non seulement l’implantation d’un moteur 6-en-ligne turbo de 335 chevaux-vapeur issu du catalogue BMW, mais c’est plutôt la présence d’un 4-cylindres turbo de 2,0-litres qui fait jaser en ce milieu du mois de juillet. Le moulin, également emprunté à BMW, développerait 262 chevaux et serait accouplé à une boîte automatique à 8 rapports, une unité qui fera également équipe avec le moteur à 6 cylindres.
Le document indique que la BMW Z4, cousine décapotable de la Supra, profiterait des mêmes mécaniques que la Toyota, mais qu’une variante à 375 chevaux serait également prévue. Le constructeur bavarois prépare-t-il une Z4 M? Il est encore trop tôt pour le confirmer.
Fait intéressant, Road&Track a confirmé ces données techniques avec l’ingénieur en chef de la Toyota Supra, Tetsuya Tada, ce dernier ayant même ajouté que la livrée munie du petit moteur serait dotée d’une meilleure répartition du poids, en plus d’être moins chère à acquérir. Il a même renchéri que les amateurs qui songeait déjà à transplanter le mythique moteur 6-en-ligne turbo 2JZ de la précédente Supra lancée dans les années 90 devraient considérer l’achat d’une Supra à moteur 4-cylindres, à cause de son prix plus abordable.
Les puristes peuvent bien critiquer l’ajout de cette mécanique 4-cylindres qui sera de toute manière plus économe à la pompe, il ne faudrait surtout pas oublier qu’à l’origine, la Supra était commercialisée sur la même plateforme que la Celica qui, rappelons-le, faisait confiance à une mécanique 4-cylindres. La Toyota Supra – ou Celica Supra devrais-je dire – était quant à elle plus exclusive avec son moteur 6-en-ligne.