Essai Routier Mazda MX-5 2013 – Premier coup de soleil de l’année

Il y a des voitures que l’on achète uniquement pour se faire plaisir. Elles ne sont pas particulièrement pratiques et l’utilisation que l’on peut en faire sur une base quotidienne est limitée. Par contre, elles nous permettent de nous évader un instant et de renouer avec l’agrément de conduite à son état pur. La Mazda MX-5 2013 fait partie de cette catégorie de voitures et quand l’on fait fi des considérations fonctionnelles, elle est l’une des options les plus abordables pour ceux et celles qui désirent s’amuser au volant de leur véhicule.

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Photo: EcoloAuto.com

Un peu comme la Porsche 911, la carrosserie de la Mazda MX-5 a su au fil des ans évoluer sans perdre de son charme et de son style distinctif. Même si la première génération de la MX-5 remonte à 1989, alors que le modèle était connu sous le nom mythique de Miata, la voiture demeure immédiatement reconnaissable et a conservé ses proportions quasi parfaites et ses lignes épurées qui rappellent à tout coup les anciens roadsters britanniques.

La génération actuelle arbore la calandre souriante déjà vue sur la Mazda 3 tandis que la version milieu de gamme GS est rehaussée de jantes, de couverts de miroirs latéraux et d’un toit rigide tous peints en noir. La version GT qui trône au sommet de la famille MX-5 remplace la finition noire des jantes par un fini argent tandis que le toit rigide est peint de la même couleur que la carrosserie. Les acheteurs de la version GX, la plus abordable du groupe, ont droit quant à eux à un toit souple.

Habitacle

La Mazda MX-5 2013 est basse, très basse. Il faut donc user de stratégie et surtout de prudence lorsque l’on prend place dans l’habitacle, surtout si le toit est en place, pour ne pas se blesser, ou du moins être dans l’obligation de jurer. Une fois assis par contre, je constate que l’espace pour la tête (avec le toit en place bien sûr) et les jambes est surprenant. Malgré mes 6 pieds 1 pouce, mon siège n’est pas reculé au maximum et ma tête ne frotte pas au plafond.

La console centrale est sobre, mais bien construite. Le tableau de bord de ma Mazda MX-5 2013 GS était agrémenté d’une plaque blanche et rouge qui soulignait le côté sportif de la petite décapotable. Les matériaux utilisés dans la conception de l’habitacle sont de bonne qualité tandis que l’ergonomie de l’ensemble est sans reproches.

Les espaces de rangement ne sont pas légion, mais il y a tout de même deux filets dans le bas des portières ainsi qu’un espace entre les deux sièges. C’est suffisant pour loger nos disques musicaux, notre crème solaire et nos verres fumés; l’essentiel pour apprécier la MX-5 finalement. Le coffre a le même volume de chargement, 150 litres, que le toit soit rangé ou en place. Ce n’est pas énorme, mais il est tout de même possible d’y placer quelques sacs sport pour une promenade de quelques jours.

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Photo: EcoloAuto.com

En route

Dès que la clé est insérée dans le contact, mon premier geste consiste à ranger le toit de la MX-5, une opération qui ne demande qu’une dizaine de secondes tout au plus. Il fait 21 degrés à l’extérieur lorsque je prends possession de la voiture, aussi bien en profiter après tout.

Je dois parcourir environ 20 kilomètres sur l’autoroute afin de me rendre à ma prochaine destination. Première constatation : les tourbillons de vent à l’intérieur de la voiture sont assez bien contrôlés, mais je vais tout de même arriver à destination quelque peu décoiffé. Un pare-vent un peu plus haut entre les deux sièges aurait été apprécié. Cela étant dit, c’est à peu près la seule critique que je formulerai à propos de la Mazda MX-5 2013 tout au long de mon essai routier.

La transmission manuelle à 6 rapports est un véritable charme à manipuler. Le levier court, son degré de résistance quasi parfait et la pédale d’embrayage facile à moduler font de la MX-5 un vrai plaisir à piloter. La direction est ultraprécise et l’on se surprend à pousser fort dans chacune des courbes que l’on aborde, question de sentir à nouveau à quel point cette petite décapotable reste collée au bitume. Dans la MX-5, la route et le conducteur ne font qu’un. Il est vrai que l’on ressent chaque bosse et chaque trou, mais jamais d’une façon dérangeante. Le châssis rigide et la qualité d’assemblage de la voiture font en sorte qu’aucun bruit de roulements ne se fait entendre, même lorsque la route est en mauvais état.

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Photo: EcoloAuto.com

La Mazda MX-5 est équipée d’un moteur 2.0 litres de 167 chevaux (158 chevaux avec la transmission automatique) et 140 lb-pi de couple. Puisque le temps de la Mazdaspeed MX-5 est révolu, le 4 cylindre à aspiration normale est la seule motorisation au catalogue. La MX-5 offre tout de même des performances plus qu’adéquates en plus d’émettre une très belle sonorité lors des accélérations.

Économie d’essence

La consommation d’essence de la Mazda MX-5 2013, comme toutes les voitures d’ailleurs, dépendra de votre style de conduite. Par contre, dans le cas de la MX-5, les différences sont d’autant plus notables. Lors de nos premières journées au volant, nous avons exploité les performances de la voiture et l’économie d’essence affichée était entre 12.0 et 14.0 litres aux 100 kilomètres.

Par contre, lors de balades sur autoroutes ou lorsque nous avions le pied moins pesant, la consommation de notre MX-5 2013 se chiffrait entre 8.2 et 9.5 litres aux 100 kilomètres. Après un peu plus de 500 kilomètres, la moyenne de consommation incluant notre période de conduite plus dynamique était de 9.2 l/100 km.

De toutes les voitures décapotables offertes sur le marché, la MX-5 est assurément l’une des plus économiques. Si vous adopter une conduite linéaire et conserver une vitesse raisonnable, la consommation d’essence moyenne peut facilement se chiffrer en dessous des 8.0 litres aux 100 kilomètres.

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Photo: EcoloAuto.com

Conclusion

Ma semaine en Mazda MX-5 2013 s’est terminée comme elle avait commencé, le toit baissé, les chevaux au vent et le visage au soleil. D’ailleurs, l’idée d’appliquer de la crème solaire avant de partir en voiture ne me venant pas instinctivement, j’ai attrapé quelques coups de soleil au visage et aux bras lors de mes nombreuses promenades. Mais bon, personne n’a dit que le métier de chroniqueur automobile était sans risque. Mis à part ce petit désagrément, je reprendrais la MX-5 dans mon garage n’importe quand. Il s’agit de l’une des voitures les plus amusantes à conduire tout en étant l’une des décapotables les plus abordables sur le marché.

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Images

Spécifications Écologiques

CatégorieValeur
Consommation en Ville (litres/100km)9.2 Litres
Consommation sur Autoroute (litres/100km)7.1 Litres
Autonomie Approximative520 km
Réservoir48 Litres
Coût Aller-Retour Montréal-Québec58.60$
Coût du Plein72.00$
Émission CO2 Annuelle3818 kg
Carburantsuper
Prix de base29 250$

Spécifications Mécaniques

CatégorieValeur
CatégorieValeur
Moteur4 Cylindres, 2.0 Litres
Puissance167 ch @ 7000 tr/min
158 ch @ 6700 tr/min (automatique)
Couple140 lb-pi @ 5 000 tr/min
TransmissionsManuelle 5 rapports (GX)
Manuelle 6 rapports
Automatique 6 rapports
0-100 km/h8.0 secondes
80-120 km/h7.3 secondes
100-0 km/h37.1 m
Capacité de RemorquageOubliez cela
Coffre150 litres
Places Assises2
Longueur4 032 mm
Largeur1 720 mm
Hauteur1 245 mm
Empattement2 330 mm
Diametre de Braquagen.d.

 

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