Le scandale Dieselgate résonne encore dans les bureaux de la haute direction du groupe Volkswagen. En effet, plus tôt cette semaine, un procureur de de la ville Braunschweig (Brunswick en français) a ordonné au géant de l’automobile allemande à payer une amende d’un milliard d’euros pour son implication dans l’affaire des motorisations TDI truquées.
Volkswagen a d’ailleurs publié un communiqué comme quoi elle accepte cette pénalité, ce qui confirme sa culpabilité dans l’un des plus gros scandales de l’histoire de l’automobile. De plus, le constructeur a ajouté qu’il n’allait pas faire appel de la décision du tribunal allemand.
On se rappellera qu’en 2015, le constructeur a été reconnu coupable d’avoir manipulé des mécaniques turbodiesel pour qu’elles soient conformes aux normes antipollution de plusieurs marchés à travers le monde, le Canada et les États-Unis faisant bien entendu de cette liste. Plus de 11 millions de véhicules munis du 4-cylindres TDI de 2,0-litres et du V6 TDI de 3,0-litres sont affectés par ce scandale.
Le fait que Volkswagen accepte la décision veut aussi dire que certaines des procédures entamées contre le constructeur en Allemagne vont prendre fin. Toutefois, comme le rapporte le site Bloomberg, le constructeur doit encore faire face à la musique dans plus de 55 pays à travers le monde et même en Allemagne. La publication a également indiqué que le prix des actions en bourse avait perdu quelques points cette semaine à la suite de cette annonce du tribunal allemand.
Le président et directeur général d’Audi, Rupert Stadler, est lui aussi aux prises avec les effets négatifs du Dieselgate, lui dont la maison a été fouillée par les autorités allemandes plus tôt cette semaine, en rapport avec une autre cause impliquant les motorisations TDI.
Et le sort de la technologie diesel est loin de s’améliorer puisque le constructeur Mercedes-Benz est également dans l’eau chaude, la marque à l’étoile d’argent ayant procédé à un rappel de 774 000 véhicules plus tôt au mois de juin. La marque allemande a dû procéder ainsi suite à la découverte par les contrôleurs allemands d’un logiciel qui truquait les émissions des motorisations turbodiesel installées à bord des véhicules de sa flotte.
Non, on n’a pas fini d’en entendre parler!