Le Japon veut devenir le roi de l’hydrogène

La région de Fukoshima, au Japon, a été lourdement handicapée lorsqu’en 2011, elle a été le siège de l’un des incidents nucléaires les plus importants de l’histoire. Aujourdhui, le premier ministre du Japon Shinzo Abe et les dirigeants de la préfecture régionale ont décidé de donner un second souffle à la région en y implantant un des plus importants sites de production d’hydrogène.

toyota-mirai-hydrogenL’objectif : fournir le maximum d’hydrogène aux véhicules qui circuleront en 2020 lors des Jeux Olympiques de Tokyo, et ainsi promouvoir la faisabilité de la commercialisation de véhicules à hydrogène, notamment la Toyota Mirai qui fera son entrée au Canada d’ici quelques semaines.

Pour y parvenir, les autorités japonaises ont déjà conçu un plan d’infrastructures, largement financé par l’entreprise privé, et la mise en place de tout un parc d’éoliennes pour la production électrique.

Le choix de la région de Fukoshima pour cette production n’est pas le fruit du hasard, puisque c’est suite au désastre nucléaire de 2011 que les autorités japonaises ont voulu procéder au développement de nouvelles infrastructures de production d’hydrogène, en remplacement de l’énergie fossile.

Actuellement, outre l’énergie nucléaire, le Japon doit importer la majeure partie de son pétrole et de son charbon, et la production d’hydrogène pourrait combler ce déficit tout en étant plus écologiquement sécuritaire.

Avec ce projet, le Japon souhaite devenir la première communauté hydrogène et utilisera les Jeux Olympiques de 2020 pour en faire la promotion.

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