Bienvenu chez Fisker Montréal – Entretien avec M. Frank Peronace, D.G. Fisker Montréal

Le 5 juin prochain, Fisker Montréal aura 1 an. En effet, c’est l’été dernier que l’impressionnant concessionnaire Rolls-Royce Montréal, au 5155 rue de Sorel, a accueilli sous son spectaculaire toit la Fisker Karma, la première voiture électrique rechargeable de luxe au monde.

C’est à cet endroit que nous nous sommes rendus pour effectuer l’essai routier de la Karma, et c’est à nouveau à cet endroit que nous avons eu l’opportunité de nous asseoir avec M. Frank Peronace, directeur général de Rolls-Royce/Fisker Montréal pour discuter du passé, du présent et de l’avenir de Fisker à Montréal.

Il faut dire que pour un amateur d’automobile, difficile de trouver un lieu plus spectaculaire que ce concessionnaire du nord-est de Montréal. C’est toujours un plaisir de s’y retrouver.

Merci de prendre quelques minutes pour discuter avec nous. Pouvons-nous commencer par vous demander comment vont les ventes de la Fisker Karma?

R : Les ventes vont très bien tant chez nous qu’ailleurs. Les consommateurs commencent à voir le modèle de plus en plus sur les routes ce qui a pour effet de faire évoluer les ventes. Bien sûr, la Fisker Karma demeure moins connue étant donné son arrivée récente sur le marché, mais petit à petit les gens commencent à reconnaitre la voiture et ses caractéristiques uniques.

Nous avons présenté la voiture lors de plusieurs événements depuis son arrivée à Montréal, dont bien sur le Salon de l’Auto de Montréal ainsi qu’une exposition de 4 jours au Carrefour Laval. Ces événements contribuent à faire connaitre encore plus la Fisker Karma.

Comment le partenariat entre Fisker, le Groupe Park Avenue et le Groupe Holland (NDLR Copropriétaires de Rolls-Royce Montréal) s’est-il forgé initialement?

R : Le propriétaire du groupe Holland était déjà propriétaire d’une concession Fisker à Miami lorsque l’opportunité d’avoir un point de vente à Montréal c’est présentée. Le lien de confiance entre l’équipe de gestion et le manufacturier était donc déjà établi ce qui a permis de faciliter la création d’un partenariat entre le Groupe Park Avenue, Fisker, et le Groupe Holland.

Est-ce que l’arrivée de Tesla et de sa Model S vous inquiète?

R : Je ne dirais pas que c’est quelque chose qui nous inquiète. Il s’agit de deux modèles aux styles opposés. Les lignes de la Fisker Karma sont très exotiques, très dynamiques, et son style est vraiment unique.

Même si il s’agit de deux voitures électriques, il s’agit de deux concepts différents et deux modèles distincts. La Tesla Model S est purement électrique tandis que la Fisker Karma offre un moteur à essence afin d’augmenter l’autonomie lorsque la batterie est déchargée. Je crois donc que les deux voitures offrent assez de différences afin de pouvoir cohabiter dans un même marché.

Combien de Fisker Karma avez-vous vendus depuis le lancement de Fisker Montréal?

R : Depuis le lancement le 5 juin dernier nous avons enregistré 14 ventes de la Fisker Karma. La majorité des clients sont de la région de Montréal. Au mois de mars, nous allons être exposants au Salon de l’Auto de Québec, ce qui devrait nous permettre d’augmenter notre visibilité et étendre notre territoire de ventes. Depuis le mois de juin, nous nous sommes surtout concentrés sur la région de Montréal.

Étant donné que cette concession est également la maison de Rolls-Royce à Montréal, tout est mis en place pour que le client puisse construire une voiture à son gout. Comment fonctionne le processus d’achat d’une Fisker? Est-ce que le client peut construire sa voiture sur mesure ou est-ce que les choix, de couleurs et d’options par exemple, sont-ils restreints?

R : Oui effectivement, Rolls-Royce permet plus de 44 000 combinaisons possibles de couleurs intérieurs et extérieurs alors nous avons un concessionnaire qui se prête bien à la personnalisation!

Bien sûr, la Fisker Karma n’offre pas autant de possibilités. Cela étant dit, il y a quand même un bon nombre de couleurs tant intérieures qu’extérieures. Souvent, nous avons été en mesure de trouver un modèle qui comblait les préférences du client soit dans notre inventaire ou chez le manufacturier directement qui tient également un certain nombre de voitures.

Sinon, le processus de vente est similaire à ce qui se fait pour n’importe quelle voiture. Nous procédons tout d’abord à une démonstration de la voiture dans le concessionnaire, suivi d’un essai routier, très important pour vraiment démontrer le cachet unique de la Fisker Karma, et ensuite les clients commencent à songer aux couleurs et options qu’ils désirent.

Quel est le profil type d’un acheteur de Fisker Karma, si bien sûr il y en a un?

R : Je vous dirais qu’il n’y a pas vraiment un type d’acheteur spécifique. Nous avons des acheteurs de tous les âges. Ce qui est commun par contre est qu’il s’agit d’acheteur à la recherche d’une voiture de luxe exotique. Souvent, ils ont déjà une voiture exotique de grand luxe qu’ils conservent, mais aussi parfois qu’ils donneront en échange, et ils sont attirés par le style différent et spectaculaire de la Karma.

Est-ce que vous croyez que le facteur écologie joue un rôle dans l’achat de la Fisker Karma, ou est-ce que les acheteurs sont plutôt intéressés par les lignes de la voiture et ses performances?

R. Non, le fait que la Fisker Karma est une voiture électrique rechargeable est souvent énuméré comme étant une raison qui pousse le client vers la voiture. Je crois que tout le monde veut faire leur part écologique et nos clients aiment conduire une voiture de luxe tout en effectuant une contribution positive pour l’environnement.

Je tiens à remercier Fisker Montréal et spécifiquement M. Peronace d’avoir pris le temps de discuter avec EcoloAuto.

Veuillez jeter un coup d’œil sur l’inventaire de Fisker Montréal dans notre section voitures écologique à vendre.

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