Au Québec, le marché des voitures d’occasion est en plein essor, alors que des dizaines de milliers de transaction se déroulent chaque semaine. En fait, même si les données sont partielles, on estime que les transactions pour les voitures d’occasion sont de 4 à 5 fois plus nombreuses chaque année que pour des voitures neuves.
Dans presque tous les cas cependant, il s’agit d’un achat puisque la location de véhicules d’occasion est rare, et parfois même peu souhaitable. Même si, légalement, elle est possible dans toutes les provinces canadiennes, et très populaires chez nos voisins du Sud.
« La location est souvent perçue comme un excellent moyen de diminuer les paiements mensuels, mais elle ne devrait jamais servir de méthode de financement alternative. Or, c’est exactement ce qu’elle devient lorsqu’elle est appliqué à des voitures d’occasion », explique le conseiller aux ventes de Encore Honda.
En fait, certains concessionnaires de voitures d’occasion proposent une forme de location qui s’approche davantage d’un achat à tempérament. Ce qui, du point de vue financier, est souvent plus intéressant puisqu’en achetant, la voiture demeure au moins la propriété du consommateur une fois le contrat terminé.
D’autres contrats de location sont aussi offerts, mais la plupart du temps il s’agit de transfert. Votre concessionnaire peut, par exemple, vous offrir de prendre la location d’un client ayant voulu faire un changement hâtif, avant la fin de son bail officiel. Vous devrez souvent payer des frais de transfert, et vous aurez sous la main un véhicule quasiment neuf, profitant d’une garantie du manufacturier, selon les mêmes termes que l’acheteur original.
Mais la location demeure un choix auquel il faut réfléchir soigneusement avant de s’y lancer. Financièrement, cela peut certes faciliter la fin de mois, mais rappelez-vous que vous n’avez aucun actif dans votre bilan une fois le bail complété, et que vous devrez recommencer à zéro.
